Pointé du doigt pour son tacle dangereux sur Leandro Paredes, Nabil Fekir a reçu le soutien de son président Jean-Michel Aulas.
« Ah mais oui ! Tu as vu ça ? Tu as vu ? C’est ça à chaque match maintenant ! Le dernier match, c’était presque la fin de carrière de Thilo Kehrer, à un centimètre du pied de Thilo sur le terrain et c’est fini ! Aujourd’hui, encore ! Un peu plus de stabilisation du pied de Paredes et le genou est fini. Ce n’est pas possible. Par-derrière, comme ça, ce n’est pas possible. Si c’est rouge ? Tu peux répondre toi-même… Je ne dis pas que cela mérite rouge, tu as vu non ? Chaque match, c’est la même chose », s’est plaint Thomas Tuchel après la défaite subie à Lyon (2-1) dimanche soir.
En cause, un tacle dangereux commis par Nabil Fekir sur Leandro Paredes dans les dernières secondes de la rencontre qui aurait pu (dû) lui valoir un carton rouge. Mais l’arbitre Clément Turpin s’est finalement contenté du jaune. Alors que ce geste fait beaucoup parler, Jean-Michel Aulas a volé à son secours et considère que les Parisiens ne sont pas eux non plus aussi blancs ni victimes que leur entraîneur voudrait le laisser croire.
Aulas défend Fekir en pointant Draxler et Silva
« J’ai essayé de comprendre ce qui s’était passé, et effectivement il y a un tacle pratiquement identique de Draxler sur lui deux minutes avant, donc il a eu peur. Comme il y a eu jaune avant, il y a jaune après. Je comprends que certains aient pu s’émouvoir parce qu’on a connu ça quelques fois, ne serait-ce qu’au match aller », a plaidé le président de l’Olympique Lyonnais au micro de RMC Sports.
« Souvenez-vous quand Thiago Silva tacle Nabil (à la 7e minute du match aller), il sort au bout de cinq minutes dans un match qu’on va perdre largement (5-0), mais il est absent pendant deux mois. Et là, il n’y a pas eu autant de réactions qu’hier soir. Mais c’est vrai que c’est un tacle sévère qui pouvait mériter un jaune ou plus », s’est souvenu Jean-Michel Aulas.