Marius Trésor est triste de voir à quel point les Girondins sont tombés bien bas. La légende du club regrette en particulier les départs de Wahbi Khazri et Henri Saivet cet hiver, des choix sportifs qu’il ne comprend pas…
Etabli en Gironde depuis la fin de sa carrière professionnelle, Marius Trésor est resté très proche du club bordelais. Devenu consultant pour divers médias locaux ainsi que pour la chaîne TV des Marine et Blanc, l’ancien défenseur international français assiste impuissant à la dégringolade du FCGB. Interrogé par Gold FM, il a notamment regretté les départs en Angleterre de Wahbi Khazri et Henri Saivet cet hiver. Des choix sportifs contestables.
Trésor ne comprend pas le choix de Khazri et Saivet
« Saivet n’a pratiquement pas joué. Quitter Bordeaux, j’ai du mal à comprendre ce choix. Oui, ça arrangeait Bordeaux mais bon… Tout le monde veut aller en Premier League, la Premier League ceci, cela… Mais si c’est pour faire banquette… » , a-t-il jugé. Depuis leur arrivée en Premier League dans des clubs actuellement en position de relégables, Henri Saivet n’a fait que quatre apparitions sous le maillot de Newcastle ; de son côté, Wahbi Khazri a disputé dix rencontres avec Sunderland, pour un seul but marqué. Il n’a plus trouvé le chemin des filets ni délivré de passe décisive depuis sept matchs.
L’intérêt sportif doit primer pour Trésor
Ce dernier oublie toutefois de préciser que les Girondins n’ont rien fait pour retenir Wahbi Khazri et Henri Saivet, pour une raison simple : ils ont pu engranger 16 millions d’euros de ces deux transferts, une recette nécessaire pour équilibrer des finances déficitaires chaque année.
Si l’intérêt financier est évident pour Bordeaux, mais aussi pour les joueurs (le salaire proposé par les écuries d’outre-Manche étant nettement supérieur à celui offert par Bordeaux), à quoi bon partir en Angleterre si c’est pour s’éteindre à petit feu ? « Il y a un garçon qui a complètement disparu, dont on n’entend plus parler : c’est Yoan Gouffran. Quand on voit ce qu’il a fait ici… Le petit Obertan pareil » , a regretté Marius Trésor. Difficile de lui donner tort de ce côté-là. Sacré Marius.