Barré à Arsenal, l’attaquant Olivier Giroud a retrouvé le sourire depuis son transfert à Chelsea. Il explique les coulisses de son transfert.
Dépassé par Alexandre Lacazette dans les plans d’Arsène Wenger depuis la signature de l’ancien Lyonnais l’été dernier, Olivier Giroud avait une décision importante à prendre cet hiver, pour ne pas compromettre ses chances de disputer la prochaine Coupe du monde. L’attaquant tricolore a raconté à France Football comment s’est passé la discussion avec le sélectionneur et l’entraîneur des Gunners.
Giroud a mis la pression à Wenger et à son agent
« Le coach Didier Deschamps a toujours dit qu’il me faudrait un temps de jeu suffisant pour rester en forme. Il a toujours été transparent avec moi. Très vite, il m’a dit : « Olive, il ne faut pas trop que ça dure. » (…) Il me le glissait à chaque rassemblement ! J’avais le droit à ma petite piqûre de rappel, c’est normal », a-t-il avoué. «A un moment, il a fallu que je prenne le taureau par les cornes, que je brusque un peu les choses. Je suis allé voir le coach (Arsène Wenger) pour lui demander où il en était avec Aubameyang », a-t-il poursuivi.
« Je lui ai un peu mis la pression, comme à mon agent, que j’avais plusieurs fois par jour. (…) Le coach m’a tout de suite dit : « T’inquiète pas, je ferai mon maximum pour que tu sois heureux. » (…) Je savais qu’il ne me mettrait pas des bâtons dans les roues, vu la relation qu’on a toujours eue. Il m’a même dit que, quelque part, ça le ferait chier que je n’aille pas en Russie », a-t-il expliqué. « Je ne pouvais me résoudre à passer encore un an à Arsenal et rester doublure, voire « triplure ». Le mot n’existe pas, mais c’est l’idée », a-t-il confié.
Giroud a choisi l’évidence à la facilité
« C’était frustrant, forcément. À part à mes débuts à Grenoble, partout où je suis passé, j’en ai fait, des matchs ! Là, en un an et demi, c’est allé en se dégradant. Ça ne pouvait plus continuer comme ça. » Courtisé par Dortmund (qui a finalement obtenu le prêt de Michy Batshuayi), Olivier Giroud a finalement opté pour le voisin londonien, Chelsea. « La solution de facilité, c’était d’aller à Dortmund. Arsenal était content, Dortmund aussi. (…) Sur la destination, je n’ai jamais douté », a-t-il affirmé.
« Le choix était évident. Aussi parce que Chelsea, c’était un transfert, pas un prêt comme à Dortmund. Si j’étais allé là-bas, ça n’aurait rien changé. En revenant à Arsenal l’été prochain, j’aurais retrouvé la même situation. C’était simplement reculer le problème. C’est pour cela que j’étais déterminé à signer à Chelsea », a-t-il conclu. Un choix profitable pour le moment puisqu’il a été titularisé par Antonio Conte lors des deux derniers matchs des Blues.