Le président de l’OM Jacques-Henri Eyrauld a expliqué les quatre principes qui guideront les choix du club en matière de recrutement.
Au lendemain de la première signature officielle de l’ère Frank McCourt en la personne de Morgan Sanson pris à Montpellier pour 12 millions d’euros, l’OM n’en a sans doute pas fini avec le mercato d’hiver. Mais les Marseillais ne comptent pas acheter n’importe qui, n’importe comment et à n’importe quel prix. En prenant pour exemple son nouveau milieu de terrain, le président Jacques-Henri Eyraud a dévoilé sa ligne de conduite, résumée en quatre mots : adhésion, besoin, cohérence et discipline (financière).
Adhésion au projet de l’OM
« Le premier mot clé, c’est adhésion. Pour nous rejoindre, il faut adhérer à ce qu’est l’OM. Avec Morgan, on a eu face à nous quelqu’un qui a montré beaucoup d’enthousiasme vis-à-vis de l’OM et de son projet », a-t-il expliqué.
Des besoins ciblés
« Le deuxième mot clé, c’est le mot besoin. Nous sommes au mercato d’hiver. Nous ne sentons pas de pression pour recruter. Nous ne recruterons que si des opportunités répondent à un besoin. C’est pour ça que, pour Morgan, nous avons identifié quelqu’un qui répondait véritablement à ce que sont les besoins sportifs de l’OM », a-t-il poursuivi.
Une politique de recrutement à long terme
« Troisième mot, la cohérence, avec le projet OM Champions. C’est évidemment d’avoir des joueurs expérimentés, et pourquoi pas des grands noms, mais aussi miser sur l’avenir. Nous avons une vison à long terme sur ce que doit être l’OM demain, dans 3-7 ans. Notre horizon est celui-là. Nous avons identifié là une pépite, qui est jeune, qui va nous accompagner tout au long de ce formidable projet démarré il y a deux mois et demi », a-t-il rappelé.
Discipline financière
« Enfin, quatrième mot de notre abécédaire, c’est discipline. Nous ne sommes pas un gros carnet de chèques monté sur crampons. Nous sommes des entrepreneurs. La discipline en matière financière est fondamentale pour nous. Cela restera comme une règle de conduite sur ce mercato et bien au-delà », a prévenu Jacques-Henri Eyraud.