Après la désillusion face à Rennes, l’ancien Marseillais Eric Di Meco a taclé le président Jacques-Henri Eyraud et le propriétaire Frank McCourt.
La nouvelle direction de l’OM a beaucoup parlé depuis la reprise du club la saison passée. Mais les mots ne se traduisent pas dans les résultats pour le moment, ce qui lui vaut bien des critiques. Humiliés à Monaco (6-1) avant la trêve internationale, les hommes de Rudi Garcia ont sombré face à Rennes au Vélodrome dimanche (3-1) et se retrouvent relégués à la 10e place au classement, à 8 longueurs du leader parisien.
Eyraud a manqué d’humilité pour Di Meco
A son époque, Eric Di Meco était du genre à tacler sévèrement ses adversaires. Il n’a pas perdu ses habitudes depuis qu’il est devenu consultant, à la différence près qu’il œuvre désormais par le verbe. L’ancien défenseur marseillais n’épargne pas le président Jacques-Henri Eyraud ni le propriétaire Frank McCourt.
Eyraud, « il a beaucoup parlé depuis qu’il est arrivé. Dans le football, même quand on travaille bien, on peut être pénalisé. L’humilité est importante dans ce milieu-là. L’exemple à suivre est celui des dirigeants monégasques, qui ne font jamais de fautes de communication, ne font pas trop de promesses, avec d’autres moyens, plus importants. Il ne faut pas trop parler, travailler, ne pas penser qu’on a la science infuse », a-t-il asséné au micro de RMC.
McCourt doit taper du poing sur la table
« Quant à l’actionnaire… Quand je regarde les performances de l’OM, le recrutement, la gestion du club, je me demande s’il a un œil sur le club. Sur le terrain, je ne vois pas les 120 millions qu’il a investis. A un moment donné, il faut qu’on l’entende, qu’il vienne taper du poing sur la table », a-t-il suggéré. Le déplacement à Amiens dimanche sera déjà capital pour les Olympiens, sous peine de voir le club plonger déjà dans la crise.