Rudi Garcia a invité ses joueurs cadres à exprimer leur sentiment sur la crise que traverse l’OM. Luiz Gustavo n’y est pas allé par quatre chemins.
« Il n’y a pas de sujet Rudi Garcia. Ce n’est pas une question d’hommes, mais d’état d’esprit », a répondu le propriétaire Frank McCourt auprès du journal La Provence, en réponse à ceux qui se demandent si l’entraîneur marseillais est menacé dans ses fonctions, en raison des résultats catastrophiques enregistrés ces dernières semaines (9 défaites en 13 matchs et des éliminations prématurées en Ligue Europa, Coupe de la Ligue et Coupe de France).
Si le coach n’est pas menacé, il est néanmoins urgent de trouver des solutions pour sortir de l’impasse et sauver ce qui peut encore l’être, à savoir une qualification européenne en fin de saison, si possible en Ligue des Champions. Pour ce faire, Rudi Garcia a notamment choisi de mettre les joueurs face à leurs responsabilités en les incitant par exemple à communiquer entre eux pour dénouer les problèmes. Mardi, une réunion de crise a été organisée pour que des vérités puissent s’exprimer.
Gustavo recadre Payet et Thauvin
A cette occasion, l’expérimenté Luiz Gustavo aurait mis les pieds dans le plat en fustigeant les états d’âme des uns et des autres. « Parlez de football dans le vestiaire, de tactique, de détermination, de faire les efforts ensemble, mais arrêtez de me parler d’autre chose », aurait lancé le Brésilien. « Ne pleurez pas sur votre sort. J’aurais pu partir pour trois ou quatre fois plus en salaire, je suis resté pour le club, pour les supporters », aurait-il poursuivi, un message a priori destiné à Dimitri Payet voire Florian Thauvin qui aimeraient obtenir une revalorisation de leur salaire.
Dimanche, l’OM affrontera Monaco au Vélodrome, pour le compte de la 20e journée de Ligue 1. Une rencontre très importante, avant laquelle Rudi Garcia a choisi de casser ses habitudes en mettant son groupe au vert, dans l’objectif de les obliger à se concentrer pleinement sur l’épreuve qui les attend et de resserrer les liens.