Dans le creux de la vague, le gardien du PSG Alphonse Areola n’a pas reçu le soutien public d’Unai Emery ces derniers jours.
Alphonse Areola traverse une mauvaise passe. Le concurrent de Kevin Trapp n’est plus décisif, en témoignent les cinq derniers tirs effectués par les adversaires du PSG, qui ont tous terminé au fond de ses filets (trois à Montpellier, puis deux face à Lugororets) ! Une statistique dramatique pour le gardien de but parisien, qui donne à s’interroger ces derniers jours, sur sa capacité à assumer le rôle de titulaire.
D’autant qu’il n’a pas encaissé que des buts imparables et que ses prestations d’ensemble sont douteuses. Adepte de la concurrence libre et loyale (si l’on se remémore ses discours de début de saison), Unai Emery devrait néanmoins lui maintenir sa confiance dimanche soir, lors du match très important face à Nice au Parc des Princes. Pour autant, il n’a pas jugé utile de le défendre en public, ce dont s’est ému l’ancien portier de la capitale, Jérôme Alonzo.
Alonzo s’étonne du silence d’Emery sur Areola
« Ça tourne un peu moins bien pour lui depuis son retour de blessure. Dans son langage corporel, on le sent moins patron. Il se trouve dans une phase où il faut accepter et gérer l’échec. Ce qui m’interpelle, c’est qu’Emery ne le soutienne pas publiquement. On a l’impression qu’Areola est seul au monde », s’est-il étonné dans les colonnes de L’Equipe.
« Il joue peut-être l’une de ses premières finales contre Nice. S’il ne remet pas la machine en route, le coach le sortira. Mais il n’y a rien de mieux que d’être bon quand on est attendu sur un match », a averti Jérôme Alonzo. Si l’on ne sait pas ce que l’entraîneur et le joueur se sont dit en privé, Alphonse Areola aura effectivement une grosse pression sur les épaules dimanche soir.