L’avocat du président du PSG Nasser Al-Khelaifi a apporté des précisions sur les charges retenues par la justice suisse contre son client.
Au titre de directeur de beIN Media Group, Nasser Al-Khelaifi est dans le viseur de la justice suisse dans une affaire d’attribution de droits TV de différentes Coupes du monde de football et Coupes des Confédérations de la FIFA. L’avocat du président du Paris Saint-Germain, Grégoire Mangeat a pris la parole pour défendre son client contre les accusations dont il fait l’objet et apporter plusieurs précisions.
Une seule charge maintenue contre Al-Khelaifi
« Le plus important, c’est que toutes les accusations de corruption privée relatives à l’octroi des droits médias ont été abandonnées. Ces accusations, contestées depuis le premier jour, n’étaient pas solides. Il est désormais admis que le contrat relatif aux droits médias des Coupes du monde 2026-2030 a été négocié et conclu dans le respect de toutes les règles applicables », a-t-il plaidé.
« Notre client n’est plus accusé que d’une seule et unique infraction : d’avoir incité Jérôme Valcke (ancien secrétaire général de la FIFA, NDLR) à ne pas restituer à la FIFA de prétendus avantages. Cette accusation manque de sérieux. Elle n’a du reste été mentionnée pour la première fois que le 2 décembre 2019, à la surprise de toutes les parties, n’a pas été instruite, et notre client n’a jamais pu s’exprimer à son sujet. Nous sommes confiants et plaiderons l’acquittement plein et entier de notre client », a précisé l’avocat de Nasser Al-Khelaifi.
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