A la veille de recevoir Metz pour la 2e journée de Ligue 1, l’entraîneur Unai Emery a fait un petit cadeau aux joueurs du PSG qui tranche avec les habitudes de Laurent Blanc.
« Emery voit le football différemment de Blanc, qu’il faut remercier pour ce qu’il nous a fait gagner. Emery veut qu’on arrive au but en deux touches, en jouant un football agressif. C’est un style qui me plaît, j’espère que nous pourrons le traduire rapidement sur le terrain », a comparé Marco Verratti dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. Unai Emery n’a effectivement pas la même philosophie que son prédécesseur Laurent Blanc.
Quand le Français privilégiait un jeu ‘à la barcelonaise » à base de passes courtes redoublées et de possession de balle, l’Espagnol préfère pour sa part voir ses joueurs prendre la verticalité afin de se projeter rapidement vers le but adverse. Deux styles, deux tactiques… qui ont fait chacune leur preuve dans l’histoire du football et qui doivent permettre l’une comme l’autre au PSG, sachant la qualité des joueurs à disposition, de remporter le championnat sans grande difficulté.
Pas de mise au vert avant Metz
Au vu de l’écart de niveau avec la concurrence, c’est à se demander si même les yeux bandés, les Parisiens ne seraient de toute façon pas capables de s’imposer en Ligue 1. Bref… Au-delà de l’animation de jeu, les deux entraîneurs n’ont pas non plus les mêmes méthodes de travail (Unai Emery est par exemple très axé sur l’utilisation de la vidéo). Ni les mêmes prérogatives pour préparer au mieux un match.
Sans aller jusqu’à autoriser les sorties en boite de nuit la veille d’une rencontre, l’Espagnol a lâché du leste par rapport à son prédécesseur. Les joueurs parisiens ont ainsi appris vendredi qu’ils ne seraient pas tenus à se regrouper dès ce samedi, à la veille d’accueillir le FC Metz au Parc des Princes. L’ancien coach du FC Séville a donné rendez-vous à ses troupes dimanche à midi dans un hôtel de la capitale, à quelques heures seulement de la rencontre.
Liberté = responsabilité pour Emery
Une liberté que les coéquipiers de Thiago Silva devraient apprécier. Quand il était à la tête de l’équipe, Laurent Blanc était pour sa part un grand adepte des mises au vert les veilles de match, une contrainte pour les joueurs mais qui lui permettait de les tenir à l’oeil 24 heures avant le coup d’envoi. Il semblerait que son successeur ait à l’inverse la volonté de responsabiliser ses joueurs, du moins pour les matchs à domicile.