Unai Emery n’a pas réussi à gagner le respect de certains cadres du PSG. Une donnée qui fragilise l’entraîneur parisien.
Unai Emery a débarqué au Paris Saint-Germain cet été avec sa philosophie de jeu et sa méthode de travail éprouvées au FC Séville. Il ambitionnait de les appliquer à sa nouvelle équipe. C’était sans compter sur l’avis des joueurs du club de la capitale. Moins de trois mois après le début de la saison, l’entraîneur basque a déjà dû mettre de l’eau dans son vin en reniant quelques un de ses principes.
Un manque de respect envers Emery
La faute à un effectif pas vraiment réceptif aux exigences de leur nouveau coach pour lequel certains auraient assez peu de considération. « Le problème se situe dans une forme de manque de respect. Ils n’ont pas un respect fantastique pour Unai Emery. Pas tous, pas les 23 joueurs de l’effectif parisien. On peut estimer entre 5 et 10 qui n’ont pas un respect considérable comme ils l’ont eu avec Carlo Ancelotti et a un degré moindre pour Laurent Blanc», a expliqué le journaliste du Parisien, Dominique Séverac, proche du PSG.
Unai Emery n’a pas réussi à imposer sa patte ni à convaincre certains cadres de la pertinence de sa méthode. « Les joueurs disent en privé qu’ils n’ont pas un respect fantastique pour le coach qui sent qu’il n’a pas l’adhésion de tous. Le fait de ne pas avoir été un grand joueur comme Carlo Ancelotti et Laurent Blanc n’aide pas Unai Emery. Ce sont les codes du haut niveau, on se renifle, on se connait », a-t-il poursuivi.
Emery a pris sur lui, mais cela n’a pas suffi
Après un début de saison chaotique avec notamment deux défaites subies en championnat, une réunion au sommet avait eu lieu entre l’entraîneur du PSG et plusieurs cadres du vestiaire comme Thiago Silva, Thiago Motta et Blaise Matuidi. A la suite de quoi les Parisiens avaient abandonné le style de jeu prôné par l’ancien Sévillan (un pressing haut à la perte du ballon suivi d’un jeu direct vers l’avant) pour revenir à un jeu plus lent basé sur la possession de balle. Si les résultats se sont améliorés depuis, les tensions sont encore là, comme l’ont prouvé les attitudes de Marco Verratti et Angel Di Maria dimanche face à l’OM (0-0), à leur sortie du terrain.