Que pense Laurent Blanc du début de saison mitigé du PSG et de son successeur Unai Emery ?
La pilule désormais avalée, il y en a un qui doit bien rire des grincements actuels du PSG… On pense évidemment à Laurent Blanc, à qui les têtes pensantes qataries ont fait porter le chapeau de l’incapacité du club à franchir l’obstacle des quarts de finale de la Ligue des Champions, doublée de la colère d’avoir échoué face au Manchester City du voisin emirati, le cheikh Mansour ben Zayed al- Nahyan.
Trois mois après son éviction, après également des errements flagrants et des choix contestables commis durant le mercato, le club de la capitale semble avoir régressé. Parce qu’entre autres, Zlatan Ibrahimovic est parti et n’a pas été remplacé par un joueur de sa stature, parce qu’également le successeur du Cévenol, Unai Emery, n’a pas encore réussi à insuffler la dynamique espérée à son équipe.
Boudjellal a une pensée pour Blanc
Il était annoncé que cette saison devrait servir de transition. Et sans doute qu’au final, le PSG remportera le championnat, et réalisera peut-être un nouveau triplé sur la scène nationale. Mais le bilan de Laurent Blanc à la tête de l’équipe prend aujourd’hui une tout autre saveur, celle de constater qu’il n’est pas si facile, même avec un tel effectif, de réaliser ce qu’il a réalisé…
Le président du RC Toulon (rugby), Mourad Boudjellal a une pensée pour lui. « Chaque fois que je vois le PSG jouer, j’ai une pensée pour Laurent Blanc, car le plus tranquille aujourd’hui, c’est lui. Il est pénard, il ne gère pas l’année de transition, il a été bien payé. Il doit être devant la télé, bien se marrer avec sa bière. Il appelle sa banque pour savoir si ça a monté ou baissé pour ses 22M€, c’est son seul souci », a-t-il ironisé au micro de Canal+, en référence à l’indemnité touchée par l’ancien sélectionneur des Bleus lors de son licenciement.