Le nouveau latéral droit du PSG Thomas Meunier a prévenu : il n’est pas un adepte de la langue de bois.
Les dirigeants des clubs de football craignent les réseaux sociaux. Parce qu’ils sont incontrôlables et que leurs joueurs ont vite fait d’y lâcher une bombe aux répercussions désastreuses pour leur propre image et par ricochet celle de leur équipe. La saison passée en a livré un parfait exemple avec la fameuse affaire Serge Aurier…
Malgré la polémique qui s’en est suivie, le latéral droit n’aura au final pas été lourdement sanctionné et porte toujours les couleurs parisiennes. Le président Nasser Al Khelaifi espère toutefois que ce genre d’incident ne se reproduira plus. Il devra donc se méfier du concurrent direct de l’international ivoirien, Thomas Meunier qui a annoncé la couleur. Recruté cet été, l’international belge n’aime pas la langue de bois. S’il promet de faire un petit effort, pas question pour autant de lisser complètement sa personnalité.
Meunier ne se privera pas de dire ce qu’il pense
« J’ai déjà eu des réflexions. À Bruges, j’ai dû supprimer des tweets. L’autre jour, j’ai regardé le monologue de Sarkozy sur TF1. Je trouvais qu’il s’exprimait avec aisance. Je l’ai tweeté. Direct, on m’a agressé. J’ai préféré couper court. Aujourd’hui, la liberté de ton est possible seulement si tu vas dans le sens de la marche : il fait chaud, le ciel est dégagé. Et encore, certains trouveront à y redire ! », a-t-il déploré dans le Journal du Dimanche.
« Si j’ai envie de dire quelque chose, même polémique, je ne m’en prive pas. Mais je sais aussi que mon image doit être un peu plus soignée à Paris qu’en Belgique. Les répercussions ne sont pas les mêmes », a-t-il admis. Pas très rassurant pour la direction parisienne qui va peut-être devoir embaucher une personne chargée de surveiller les faits et paroles des joueurs du PSG sur les réseaux, si elle souhaite se prémunir d’un nouveau dérapage…