Le PSG n’a pas l’intention de lâcher l’affaire suite aux débordements survenus à Lyon samedi dernier en finale de la Coupe de la Ligue.
Après les dégradations commises par des supporters parisiens au Parc OL lors de la finale de la Coupe de la Ligue remportée contre Monaco (4-1) samedi dernier, le PSG et la Ligue de Football Professionnel se renvoient la balle des responsabilités. La sanction est tombée jeudi : le club de la capitale ne pourra pas compter sur le soutien de ses fans lors des déplacements à Angers (14 avril) et Metz (18 avril).
Paris et la Ligue se renvoient la balle
Vendredi, la direction parisienne a regretté cette décision qui jette l’opprobre sur l’ensemble des supporters alors que seule une minorité a eu un comportement déviant le week-end dernier, et a rejeté la faute sur la LFP, coupable selon elle de ne pas avoir assuré la sécurité dans l’enceinte.
« La LFP tient à rappeler qu’à l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue, chacun des clubs finalistes est responsable de ses supporters et des incidents et/ou dégradations que ceux-ci pourraient occasionner », a réagi la Ligue. « La LFP considère que la mise en cause publique de sa responsabilité par le PSG (…) est inacceptable et regrette le choix du PSG de faire valoir ses arguments par communiqué de presse plutôt que de les présenter lors de la procédure d’instruction qui vient de démarrer », s’est-elle indignée.
Le vainqueur de la Coupe de la Ligue aurait dû s’adresser directement à la Ligue plutôt que d’user de voie de presse ? Qu’à cela ne tienne… Ce samedi, le journal Le Parisien révèle le contenu d’un courrier recommandé envoyé par le directeur général du PSG Jean-Claude Blanc au président de la LFP Didier Quillot.
Le PSG accuse la LFP
« Ce sont encore vos services, ou les services délégués par la Ligue dans le cadre du contrat de mise à disposition du Parc OL, qui étaient en charge de la palpation du stade. Ces services se sont révélés notablement défaillants. (…) Faut-il vous rappeler le nombre très insuffisant d’écrans de contrôle et de surveillance dont dispose le stade que vous avez choisi de retenir pour l’organisation de la finale ? Une telle insuffisance des équipements n’a pas permis aux services en charge de la vidéosurveillance, dont vous aviez la charge exclusive, de déceler rapidement les incidents », est-il écrit.
« En dépit des engagements pris lors des réunions préparatoires à l’organisation de la finale, ni la Ligue ni les services du Parc OL n’ont fourni de talkies-walkies permettant d’utiliser des fréquences disponibles dans le stade. (…) Une vingtaine de fumigènes récupérés n’ont pu être éteints correctement en l’absence de seaux de sable. (…) Nous ne pouvons vous laisser dire que nos agents de sécurité ne sont pas intervenus dans les tribunes. (…) Ces propos sont parfaitement inacceptables et tentent en outre d’insinuer une sorte de complaisance que nous dénonçons fermement », accuse le PSG.