Lilian Thuram a dû se pincer pour y croire lorsqu’il a eu vent d’un fichage ethnique au PSG.
Dans les colonnes du journal L’Equipe, l’ancien défenseur de la Juventus et de l’équipe de France a confié qu’il a rencontré un journaliste de Mediapart. Ce dernier lui a révélé qu’une « cellule en province » était « chargée de ne recruter que des enfants blancs ». A vrai dire, Thuram estimait à ce moment-là que c’était « absolument impossible ».
Mais son interlocuteur lui a certifié qu’il y avait « des documents qui le prouvaient ». Il lui a montré « les fiches » et fait « écouter les sons ». Puis cette personne lui a parlé du cas Yann Gboho, de l’entretien J-C Blanc – Westerloppe… Lilian Thuram jugeait que c’était « complètement surréaliste » avant d’admettre que « des personnes » veulent « discriminer des enfants noirs ou maghrébins pour avantager des enfants blancs ».
Thuram craint une justice partiale
Il est persuadé que « pour certains », il faut qu’il y ait « plus de Blancs que de Noirs dans les équipes de football ». En ce qui concerne les responsabilités maintenant, Thuram ne croit pas « que Westerloppe », qui est pointé du doigt par Jean-Claude Blanc (En savoir plus), ait « mis ce système en place tout seul ». L’ex-footballeur est gêné par le fait que « la grande majorité des gens qui vont avoir à analyser le comportement de ces deux personnes sont des Blancs ».