Ecarté de la course à la présidence de la FIFA, Michel Platini a fait le deuil de cette élection. L’ancien international français affirme se sentir bien, et ira jusqu’au bout de sa bataille juridique contre l’instance mondiale du football.
Si tout s’était passé comme il l’avait envisagé, Michel Platini serait probablement à 24 heures de devenir le nouveau président de la FIFA. A la veille de l’élection, l’ancien international français s’est livré lors d’un entretien accordé au journal L’Equipe. Ecarté de la course à cause d’une suspension (réduite à six ans mercredi) de toute fonction liée au football pour avoir reçu un versement de 1,8 million d’euros en 2011 de la part de Sepp Blatter pour un travail effectué neuf ans plus tôt, le désormais ex-président de l’UEFA l’affirme : il va bien.
Platini ne va pas se suicider
« Je ne vais pas me suicider. Je ne suis pas sous Lexomil. Mon destin n’était pas d’être président de la FIFA, mais d’être en équipe de France. Je ne suis pas un politique, je suis un homme du football. Et aujourd’hui, je suis bien. Mais je me battrai jusqu’au bout contre l’injustice, pour être blanchi, car je n’ai absolument rien fait de mal » , a-t-il plaidé.
Platini tacle les bureaucrates de la FIFA
Platini a tourné la page de ses ambitions et souhaite désormais se concentrer pleinement sur sa bataille juridique contre la FIFA, afin de rétablir son honneur. Une FIFA qu’il accuse d’avoir tout fait pour l’écarter. « Les bureaucrates de la FIFA ont pris le pouvoir. Ce sont eux qui ont tout fait pour me virer. Aujourd’hui, il faut savoir quelle FIFA on veut. Veut-on une FIFA qui appartient aux élus ou une FIFA dirigée par les bureaucrates ? C’est l’enjeu des années à venir » , a-t-il jugé, avant d’appuyer la candidature de son ancien adjoint à l’UEFA, Gianni Infantino. « On a travaillé neuf ans ensemble. C’est un bosseur. J’ai confiance en lu » , a-t-il conclu. Verdict ce vendredi…