Le vice-président de Monaco, Vadim Vasilyev a accusé l’OL de Jean-Michel Aulas d’avoir les faveurs de l’arbitrage en général, et de Ruddy Buquet en particulier.
Sur un nuage depuis plusieurs semaines avec un bilan époustouflant à domicile avant cette rencontre (7 victoires d’affilée avec 33 buts marqués et 3 encaissés), Monaco est tombé de haut dimanche soir. Trop nerveux et confrontés à une équipe lyonnaise des grands soirs, les hommes de Leonardo Jardim se sont inclinés (1-3) à Louis II. Cette défaite reste en travers de la gorge du vice-président Vadim Vasilyev, selon qui l’arbitrage de Ruddy Buquet en est le principal responsable.
Vasilyev accuse Buquet
« Le résultat de ce match a été décidé par l’arbitrage. Je vais dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : l’OL est favorisé par l’arbitrage. Le moment est venu de bien réfléchir sur ce sujet. On n’a pas d’avenir footballistique si les choses continuent comme ça. Pour moi, oui, l’arbitrage a faussé le match. Et s’il faut encore parler du sujet ces jours prochains, j’en parlerai encore », a-t-il accusé en zone mixte après la rencontre.
« J’ai entendu plusieurs présidents parler de ça depuis que je suis dans le football français. Il faut mettre fin à cela. La solution doit venir de vous la presse, le quatrième pouvoir, vous devez enquêter », a-t-il poursuivi. La théorie du complot est donc avancée par Vadim Vasilyev. Sans présumer des autres matchs, sur celui de dimanche soir en tout cas, le favoritisme n’était pas évident loin de là.
Aulas répond
L’exclusion de Benjamin Mendy est logique, le penalty accordé à Lyon également (sur lequel M. Buquet aurait pu exclure Fabinho pour un second jaune), de même que celui non accordé à l’ASM pour une main involontaire de Lucas Tousart… « Un peu surprenant cette déclaration de Vadim car je crois que l’arbitrage était salué comme positif par les vrais spécialistes. Cette déclaration est vraiment dommageable et montre que son auteur a déraillé ou ne connaît pas les règlements », a réagi Jean-Michel Aulas via Twitter.