L’affaire de la sextape, qui concerne directement Mathieu Valbuena (OL) et Karim Benzema (Real Madrid), est loin d’être terminée. Un certain Younès Houass a décidé de livrer sa version des faits à propos de cette histoire.
Afin de s’expliquer au mieux, à propos de l’affaire de la sextape, Younès Houass a décidé d’accorder une interview aux journalistes du quotidien Le Parisien. Alors qu’il a passé « quatre mois en détention », après avoir été « mis en examen pour chantage et extorsion de fonds », l’intéressé a raconté ce qui lui était arrivé il y a désormais plus d’un an.
« Mustapha Zouaoui, alias Sata, m’appelle au printemps 2015 pour me dire qu’il a une vidéo à caractère sexuel sur un joueur célèbre de l’équipe de France. Un peu plus tard, il me rappelle pour me dire, qu’en fait, c’est une vidéo sur un autre, Mathieu Valbuena, et qu’un de ses potes, Axel Angot veut la sortir », a-t-il raconté. A ce moment-là, Younès Houass avait répondu aux deux hommes qu’ils étaient « malades de faire ça ».
Houass a une ligne de défense précise
Aujourd’hui, ce dernier refuse qu’on lui attribue « le rôle de maître chanteur » dans cette affaire de sextape qui a encore terni l’image du football français. « J’aurai appelé Mathieu Valbuena pour lui dire de se rendre à Dubaï récupérer sa vidéo en échange d’une somme d’argent. C’est totalement faux ! », a-t-il assuré. Younès Houass a expliqué qu’il s’était contenté de contacter Djibril Cissé « pour le prévenir de l’existence cette vidéo » et qu’il n’avait « jamais demandé d’argent » à Mathieu Valbuena.
En prime, il a souligné le fait qu’il était hors de question pour lui de mettre le feu aux poudres sur la scène publique du ballon rond. « Dans cette histoire, je n’ai aucune intention malveillante. Je rentre dans cette affaire car Sata et Angot ne sont pas clairs. (…) Je ne voulais pas que cette vidéo sorte. J’ai toujours été un amateur de football, j’aime l’équipe de France et toute cette histoire allait encore ternir l’image des Bleus. »
Désormais Younès Houass, qui a le sentiment de faire partie d’une brande de « branquignols » à propos de cette histoire de sextape déplorable, a envie de « comprendre où est le chantage dans cette histoire » alors qu’il n’a pas vu la vidéo et encore moins réclamé de l’argent contre son silence.