L’entraîneur du Bayern Munich, Carlo Ancelotti n’oubliera pas de sitôt ses relations avec les présidents parisiens Nasser Al-Khelaifi et madrilène Florentino Perez.
Carlo Ancelotti est considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs en activité. Son palmarès plaide en sa faveur et les joueurs passés sous ses ordres en disent le plus grand bien, louant ses qualités humaines et sa compétence professionnelle. Pourtant, ses deux dernières aventures se sont terminées en eau de boudin.
Au Paris Saint-Germain (2011-203) où son style de jeu a fini par lasser. Au Real Madrid ensuite (2013-2015), où il a été éjecté comme un malpropre après avoir pourtant guidé le club à la Decima en Ligue des Champions. Désormais au Bayern Munich où il a déjà su séduire, l’Italien connaîtra-t-il le même sort ?
Ancelotti loue la mentalité de Berlusconi
« Mes relations avec les présidents de club ? Vous devez savoir que Berlusconi (le patron de l’AC Milan qu’il a entraîné pendant 8 ans) ne m’a jamais critiqué, ou alors uniquement lorsque tout allait bien. Il nous soutenait avec des paroles comme : « Ne vous inquiétez pas, nous vous soutenons, nous croyons en vous. » Il n’a jamais versé de l’huile sur le feu dans les mauvais moments. Il aimait intervenir, un excellent soutien pour le vestiaire, contrairement à d’autres présidents », a lâché Carlo Ancelotti au journal Die Welt.
Ancelotti amer envers Al-Khelaifi et Perez
Les présidents visés se reconnaîtront. A commencer par Nasser Al-Khelaifi, avec qui la confiance a été rompu après un SMS lapidaire du dirigeant qatari. « Après quelques mauvais résultats, il a reçu un SMS du président Al Khelaïfi où il était écrit que la façon de jouer du PSG faisait honte aux propriétaires ainsi qu’aux sponsors du club », racontait récemment l’entraîneur brésilien Tite après s’être entretenu avec l’Italien.
Quant à son expérience avec Florentino Perez… « Chacun sait qu’on m’a jeté du Real Madrid. Lors de mon ultime saison nous avons atteint les demi-finales de la Ligue des Champions et échoué à un petit point de remporter la Liga. Au Real Madrid, la stabilité de l’entraîneur est définie de cette façon : gagne toujours ! », a regretté l’actuel entraîneur du Bayern qui espère entretenir de meilleurs rapports avec ses dirigeants en Bavière.