Limogé l’été dernier au profit de Rafael Benitez, l’ancien entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti a révélé dans son autobiographie comment Gareth Bale avait tenté d’imposer ses exigences personnelles en pleine saison…
Le football est un sport collectif. Un collectif fait d’individualités qui font parfois (souvent ?) passer leur épanouissement personnel et leur propre carrière devant l’intérêt général du club. Gareth Bale en est un exemple frappant, si l’on se fie au témoignage de son ancien entraîneur au Real Madrid, Carlo Ancelotti. Le média FourFourTwo a récupéré des extraits de son autobiographie à paraître prochainement.
Bale passait par Perez pour imposer ses exigences
Au printemps 2015, l’ailier gallois avait invité son agent Jonathan Barnett à contacter le président Florentino Perez, pour lui demander de faire pression sur Carlo Ancelotti pour le repositionner dans l’axe. « Le président m’a ensuite demandé ce que je comptais faire. J’ai répondu : rien. C’était impossible de changer sa position à ce moment de la saison parce que cela m’aurait obligé à changer l’ensemble du système », se souvient l’entraîneur italien. « J’ai aussi dit au président que j’étais surpris. Le joueur aurait pu me parler directement, c’était normal », a-t-il ajouté.
Ancelotti avait résisté, pas Benitez
Selon toute vraisemblance, Gareth Bale a reformulé sa demande l’été dernier, après le départ de Carlo Ancelotti, remplacé par Rafael Benitez à qui il a été reproché en début de saison… d’avoir positionné l’ancien joueur de Tottenham dans l’axe en soutien de Karim Benzema. Un placement qui a eu pour effet de voir le Gallois et Cristiano Ronaldo se marcher sur les pieds et de nuire à l’équilibre et au rendement de l’équipe.
S’il a absorbé les critiques sans piper mot, le technicien espagnol n’a peut-être pas eu le choix, forcé par son président d’accéder aux exigences de Gareth Bale, quitte à subir les foudres de la star Cristiano Ronaldo qui n’a apparemment pas eu son mot à dire. Ceci expliquant en partie la défiance du Portugais à l’égard de Rafael Benitez et ses menaces de départ durant la première moitié de saison.