Lionel Messi a tapé fort en parlant de corruption lors de la Copa America. Le gardien chilien Johnny Herrera lui renvoie la balle.
« Je ne suis pas venu à la remise des médailles pour plusieurs raisons. Nous n’avons pas à faire partie de cette corruption, de ce manque de respect dont nous avons été victimes durant toute la compétition. La corruption, les arbitres et le reste, cela fait oublier le football et le spectacle, cela a tout ruiné. On en a marre. Face au Brésil et ce samedi, nous avons fait les meilleurs matchs. On ne nous a pas laissé aller en finale. La Conmebol peut faire ce qu’elle veut, je m’en vais serein, la tête haute, fier de cette équipe », avait accusé le quintuple Ballon d’Or après le gain de la 3e place de la Copa America.
Son exclusion sévère contre le Chili, l’arbitrage de la demie face au Brésil… Lionel Messi a tapé fort sur les instances sud-américaines. Sans doute trop fort. Ce qui lui vaut bien des critiques depuis. Comme celles de Tite, ou de la CONMEBOL elle-même évidemment. Mais aussi du gardien chilien Johnny Herrera qui a tenu à lui rappeler quelques vérités historiques, personnelles et nationales.
Herrera renvoie Messi à son passé et celui de l’Argentine
« Il faut beaucoup de culot pour se plaindre de l’arbitrage aujourd’hui. Les Argentins ont remporté la Coupe du monde à deux reprises, une sous la dictature (militaire en 1978) et l’autre avec un but de la main (de Diego Maradona en 1986). Maintenant, c’est à votre tour de perdre et vous n’avez plus qu’à vous taire », a-t-il rappelé, avant de rappeler à Lionel Messi ce qui s’est passé durant les éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
« L’Argentine était sur le point d’être éliminée de la course à la Coupe du monde en Russie, Messi a été suspendu pour quatre matchs contre le Chili pour avoir insulté un arbitre. Nous étions tous là. Ils lui ont levé la sanction et il a fini par jouer contre l’Équateur. De quoi parle-t-il aujourd’hui ? », s’est agacé Johnny Herrera. L’attaquant Barcelonais fut au final décisif et permis à son équipe de rejoindre in extremis la Russie.