Le président de l’OL Jean-Michel Aulas a une nouvelle fois regretté la concurrence déloyale imposée par le PSG.
Jean-Michel Aulas a fait du Paris Saint-Germain la cible principale de ses critiques depuis de longs mois maintenant. A l’heure d’affronter les champions de France ce dimanche soir (20h45) au Parc OL en clôture de la 14e journée de Ligue 1, le président de l’Olympique Lyonnais en a remis une couche, insistant sur le rapport de force financier qu’il juge déloyal entre les deux clubs.
Le PSG, bien pour le football français, pas pour la L1
« Je défends les clubs qui veulent exister dans un contexte d’équité économique. Ce que j’exprime, ce n’est pas pour faire mal au PSG, mais pour donner de la force au Championnat. Ce qu’ils font est positif, d’une certaine manière, vis-à-vis de l’extérieur, mais négatif en interne parce que qu’ils tuent toutes les possibilités pour les autres de pouvoir exister », a-t-il jugé dans les colonnes de L’Equipe.
« D’un côté, vous avez un pouvoir économique excessif et disproportionné et de l’autre des gens qui concourent dans une compétition qu’ils aimeraient pouvoir aussi jouer à armes égales. Il n’y a pas de regrets par rapport à ce que j’ai dit, mais au contraire la satisfaction de pouvoir expliquer un certain nombre de choses. Si ce n’est pas moi qui le fais, compte tenu de la puissance financière du PSG, qui va le faire ? », a-t-il poursuivi.
Aulas apprécie Al-Khelaifi, mais…
Au lieu de critiquer le club de la capitale (dont le mode de financement est légal), le président lyonnais ne devrait-il pas plutôt s’en prendre aux instances, qui permettent ce système à double vitesse ? D’un côté, l’OL a grandi pas à pas, au fil des ans, grâce à un travail de longue haleine. De l’autre, le PSG a été propulsé sur le devant de la scène française et européenne à la faveur de la fortune de son actionnaire. Un parallèle que Jean-Michel Aulas établit également entre lui et son homologue parisien Nasser Al-Khelaifi.
« En tant qu’homme, je l’apprécie beaucoup. Il est très gentil, très urbain, même si nous n’avons pas du tout les mêmes origines (sociales). Il a la chance d’être né et d’avoir vécu dans un système très particulier. Moi, il a fallu que je me fasse tout seul. Que ce soit sur le plan des affaires, où je suis parti de zéro, ou du football, où j’ai démarré de la Division 2, j’ai construit pas à pas un parcours. Il a la chance d’être dans un contexte plus facile à assumer que le mien », a comparé JMA.