Le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas n’est pas un fervent admirateur du futur entraîneur lillois Marcelo Bielsa.
C’est donc officiel depuis dimanche, Marcelo Bielsa fera son grand retour à la tête d’une équipe de Ligue 1 le 1er juillet prochain. Un an et demi après avoir quitté le navire marseillais brusquement du jour au lendemain alors que la saison avait déjà débuté, El Loco (le fou) va désormais sévir à Lille, où son nouveau propriétaire Gérard Lopez a décidé de miser sur lui pendant deux ans.
Aulas ne prendra jamais Bielsa
Un choix que certains jugeront excitant, d’autres inquiétant en raison du caractère volcanique et imprévisible de l’Argentin. Il ne serait jamais venu à l’idée de Jean-Michel Aulas par exemple, de le nommer au poste d’entraîneur. « Moi, je l’ai déjà dit, je ne le prendrais pas. Non pas que ce ne soit pas un très bon coach, mais quand on est dirigeant d’un très grand club, il faut viser la stabilité et la maîtrise du club », a réagi le président lyonnais face à la presse, après la victoire contre Dijon (4-2).
Parler de la glacière à défaut du jeu
« Marseille a eu beaucoup de difficultés après son départ. Mon ami Vincent Labrune (ex-président de l’OM, qui n’était pas du tout son ami…) s’est retrouvé du jour au lendemain sans personne. Et quand vous allez à la guerre sans le général qui vous a préparé les équipes, c’est tout à fait difficile », a-t-il rappelé. « Donc voilà… Ceci étant, c’est une bonne nouvelle parce qu’il fait le spectacle. Les journalistes pourront parler de la glacière à défaut de parler du jeu donc c’est bien pour le championnat de France », a conclu Jean-Michel Aulas.
Un tacle bien senti de la part du patron lyonnais à l’égard de Lille et son futur nouvel entraîneur. Il apparaît évident que l’entraîneur actuel de l’OL Bruno Genesio semble plus facile à gérer et stable psychologiquement que Marcelo Bielsa… Le charisme et les passions déclenchées par les deux hommes sont également aux antipodes.