Le président de Brescia, Massimo Cellino a créé la polémique en Italie en parlant de la couleur de peau de l’attaquant Mario Balotelli.
L’été dernier, Mario Balotelli a choisi de revenir dans la ville où il a grandi : Brescia. Un mariage d’amour pour l’attaquant de 29 ans, heureux de rentrer chez lui. Mais à peine trois mois après son retour à la maison, l’aventure est en train de tourner au vinaigre. Il y a d’abord les affaires de racisme, notamment à Vérone, dont il a été victime. Il y a aussi les tensions avec son entraîneur Fabio Grosso qui regrette son manque d’implication.
Notamment à l’entraînement, à tel point qu’il l’a écarté la semaine passée et ne l’a pas amené à Rome (défaite 3-0) dimanche lors de la 13e journée de Serie A. « Je demande beaucoup de rythme et d’intensité à l’entraînement. Lui ne l’a pas fait et il a été écarté. J’ai dit à Mario que je pouvais l’aider jusqu’à un certain point. Ensuite, c’est à lui de se débrouiller tout seul », avait réagi le coach de Brescia, avant que son président n’effectue une sortie étourdissante lundi auprès de TuttoMercatoWeb.
Cellino dérape sur Balotelli
Que se passe-t-il avec Mario Balotelli ? « Il se passe qu’il est noir, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Il travaille pour s’éclaircir, mais il a des difficultés », a lancé Massimo Cellino en rigolant. « En football, il y a les équipes qui se battent et qui gagnent, un joueur seul ne peut pas gagner le match. Si nous le pensons, nous offensons l’équipe et le football », a-t-il ajouté plus sérieusement. Alors que le racisme gangrène les tribunes italiennes, cette sortie a été très mal perçue. Plaisantait-il, était-il au premier degré ?
« Le club précise qu’il s’agit évidemment d’une blague à titre de paradoxe, clairement mal comprise, déclarée dans le but de dédramatiser une exposition médiatique excessive et avec l’objectif de protéger le joueur lui-même », a réagi le club par le biais d’un communiqué, face à la polémique grandissante.
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