Lorik Cana croit savoir pourquoi l’équipe du PSG a touché le fond contre Manchester United en Ligue des champions.
L’ancien joueur du club de la capitale française (2003-2005 avec l’équipe première parisienne) a indiqué, via Le Parisien, que le revers face aux Red Devils (1-3, 2-0 à l’aller) l’a vraiment « surpris » énormément. Cana s’est demandé comment les joueurs de Thomas Tuchel avaient pu passer au travers de la sorte. « Il existait pourtant une grande différence de potentiel entre les deux équipes. Quand tu veux verrouiller ta qualification, tu ne dois rien laisser au hasard. Le PSG a offert les deux premiers buts en commettant des erreurs individuelles. », a-t-il analysé.
A ses yeux, le Paris Saint-Germain n’a « pas su tirer les bons enseignements des douloureux exemples liés à son passé récent dans cette compétition ». Lorik Cana considère que cette sortie de route européenne est « impardonnable » cette saison. Avec le recul, l’Albanais croit que le club de la capitale française n’a « jamais été animé par cet instinct de tueur » contre Manchester United.
Cana veut des « tueurs » au PSG
« En regardant le match, je n’ai pas eu l’impression que les joueurs parisiens comprenaient vraiment qu’ils étaient au bord de l’élimination. Qu’un coup du sort, comme ce penalty discutable, était susceptible de leur être fatal. La prise de conscience est sans doute intervenue à l’issue de la rencontre. Le mal était fait. » A la question de savoir comment le PSG pourrait vaincre ce syndrome en Ligue des champions, Cana a livré une réponse limpide. « Il est facile de répondre. Je vais vous l’expliquer en énumérant quelques noms. »
« Au PSG, il manque des compétiteurs, des Di Meco, Deschamps, Boksic, Desailly ou, plus près de nous, comme Cristiano Ronaldo. Le mental fait défaut à cette équipe surtout aux moments clés d’une saison », a-t-il souligné. L’ex-milieu de terrain a la conviction profonde que les Franciliens n’avaient « pas cette flamme qui t’amène à te surpasser, à changer de peau » en 8es de finale de la Ligue des champions. Du coup, cela les pousse inconsciemment « à reculer » devant « l’obstacle » à des moments cruciaux.