Samir Nasri ne s’attendait pas à vivre une trêve hivernale aussi mouvementée. Aujourd’hui, le milieu du FC Séville doit prouver qu’il n’a pas franchi la ligne blanche, en matière de dopage, à l’occasion d’un voyage aux États-Unis.
L’agence espagnole antidopage (AEPSAD) s’interroge fortement à propos de Samir Nasri. Ses membres se demandent si le milieu de terrain du FC Séville ne s’est pas rendu dans une clinique, basée dans la ville de Los Angeles, afin de recevoir un traitement interdit sur la planète football. Ce dernier se nomme « Immunity IV Drip » et vise à stimuler le système immunitaire du patient tout en prévenant les maladies liées aux voyages.
L’AEPSAD a ouvert une enquête afin de connaître la composition précise de ce traitement médical particulier. La clinique américaine met en avant le fait qu’il contient des doses de vitamines B et C, de lysine et de zinc. Ce mélange est associé à des nutriments spéciaux pour aider à vaincre les super-bactéries et les virus courants. D’après l’ex-responsable de l’agence antidopage australienne, Richards Ings, la perfusion intraveineuse, qui permet de diffuser le traitement « Immunity IV Drip » dans le corps du patient, dépasse le seuil des 50 millilitres qui est autorisé par l’AMA (Agence mondiale antidopage).
Nasri veut en finir avec cette affaire
A en croire le journal L’Equipe, le footballeur qui a renoncé à porter le maillot de l’équipe de France a reçu ce traitement après avoir obtenu une ordonnance signée de la main d’un médecin. Histoire, selon lui, de soigner un début de grippe. Afin de prouver qu’il ne s’est pas dopé, Samir Nasri est prêt à se soumettre à tous les tests requis sur le plan médical. Jusqu’à preuve du contraire, le milieu de terrain bénéficie évidemment de la présomption d’innocence. A lui de démontrer qu’il n’a aucune raison valable d’être dans le viseur de l’AEPSAD.