Les dirigeants de l’Olympique Lyonnais viennent d’accorder leurs violons avec des investisseurs chinois. Le président Jean-Michel Aulas pense que cet apport financier va faire énormément de bien aux Gones. Cela ne l’a pas empêché de pointer du doigt le PSG.
Après plusieurs semaines de négociations, les décideurs du club de la capitale des Gaules ont publié un communiqué afin d’annoncer officiellement qu’ils venaient de s’entendre avec le fonds d’investissement chinois IDG Capital Partners. Ce groupe a réalisé « 450 investissements dans diverses industries telles que l’internet et l’internet mobile, le sport, le tourisme, la santé et les nouvelles technologies ». Visiblement, IDG Capital Partners a accepté de mettre sur la table environ 100 millions d’euros pour racheter 20% des parts du capital d’OL Groupe.
Cet argent ne servira pas à renforcer l’équipe de Bruno Genesio à court terme. C’est en tout cas ce qu’a indiqué Jean-Michel Aulas dans les colonnes de L’Equipe. « Pas cette saison en tout cas : on a fait ce qu’on avait à faire. Mais on va pouvoir préparer le futur. On va présenter pour la première fois depuis de longues années des résultats financiers largement positifs. (…) Cela va donner à l’OL plus d’aisance sur le plan des comptes et de la structure financière. Quand on a un endettement de l’ordre de 260 millions, cela le réduit de plus du tiers. »
Aulas guerroie encore contre le PSG
De leur côté, les Asiatiques se frottent les mains étant donné qu’un projet dit de « Joint-Venture » a été acté. Il vise à « promouvoir la notoriété de l’Olympique Lyonnais et à valoriser son savoir-faire en République Populaire de Chine, à Hongkong, à Macao et à Taiwan ». Comprenez que cette nouvelle société pourra « établir des partenariats avec des sociétés locales, « créer et développer des écoles de football ou des centres d’entraînement, vendre et promouvoir la vente de billets pour les matches de l’OL à des touristes chinois, proposer des services d’hospitality liés aux matches de l’OL et au Grand Stade ».
Au passage, Jean-Michel Aulas n’a pas pu s’empêcher de critiquer, pour la énième fois, le modèle économique du Paris Saint-Germain. « Dans le cas du PSG, unique en France, et en Europe avec Manchester City, on est dans des aides d’État, peut-être réprimables par la Commission européenne, et qui sont à fonds perdus. (…) Ce n’est pas Lyon que cette dérégulation va défavoriser, mais l’ensemble du football français. C’est pour ça que j’ai mené cette campagne d’explication. » Une fois encore, Jean-Michel Aulas risque de froisser les décideurs franciliens mais aussi et surtout les supporters qui n’en peuvent plus de ses attaques incessantes.