Reconverti en tant qu’acteur, tout en continuant d’être rappeur, JoeyStarr n’a jamais eu la langue dans sa poche. Selon L’Equipe, il a décidé de remettre à sa place Serge Aurier mais aussi Zinedine Zidane.
Comme tout le monde, JoeyStarr a eu vent de l’affaire Periscope qui concernait directement Serge Aurier. Dans une vidéo, le latéral droit ivoirien du PSG avait taclé bon nombre de personnes au sein du club de la capitale dont notamment Laurent Blanc. A vrai dire, JoeyStarr a l’impression que l’ancien joueur de Toulouse a eu une attitude « déplorable » même s’il le soutient « en tant que joueur » puisqu’il porte le maillot parisien. « Quand il insulte son coach (Laurent Blanc) sur Periscope, il n’a pas d’amis pour lui dire que ça ne va pas ? Surtout quand tu vas t’excuser platement après parce que ton club te l’a demandé. Non, il n’a rien d’un rebelle », a souligné le natif de Saint-Denis.
Ensuite, JoeyStarr a cité le nom de celui qui est selon lui un vrai rebelle sur la planète football. Il a fait un petit flash-back dans les années 90 ! « Éric Cantona ! Au moins, il y avait un fond derrière ses éclats. Quand il l’ouvrait, c’était pour faire bouger une vieille institution complètement croulante. Il dénonçait une forme d’hypocrisie. Il n’allait pas s’excuser après, il ne faisait pas juste le pitre. » Aujourd’hui encore, celui qu’on surnomme « The King » continue de faire parler de lui dans le cadre notamment de vidéos où il se proclame « Commissioner of Football » (En savoir plus).
L’image de Zidane écornée par JoeyStarr
Enfin, l’ex-rappeur qui s’appelle en réalité Didier Morville a choisi d’épingler Zinedine Zidane. Il n’a pas oublié le jour où il l’avait sollicité pour une opération qui visait à « inciter les jeunes des quartiers à s’inscrire sur les listes électorales en 2005 ». En effet, « Zizou » n’avait pas accédé à sa requête. « On voulait juste utiliser son nom, on était apolitique, mais il a refusé… Alors c’est bien beau d’aller faire des pubs pour Danone quand il y a du sponsoring derrière. Mais, là, on avait un vrai discours et le mec n’a rien voulu savoir…»