Le gardien de but Gianluigi Buffon laissera une marque indélébile dans l’histoire de la Juventus Turin. L’heure des au-revoir a sonné.
Gianluigi Buffon disputera ce samedi son dernier match sous le maillot de la Juventus Turin face à l’Hellas Vérone. Après 17 ans passés dans les buts boanconeri, le légendaire gardien de 40 ans va refermer le plus grand chapitre de sa carrière. Avant de prendre peut-être la direction du Paris Saint-Germain cet été. Le champion du monde 2006 a publié vendredi soir une lettre à l’adresse du club et des supporters.
6111 jours de passion pour Buffon
« 6111 moments. 6111 jours de passion. De joie, de pleurs, de défaites et de victoires. Merci à chacun de vous. Parce que chacun de vous a contribué à faire de chaque moment de ma vie un moment spécial à la Juventus. Une vie qui est devenue une seconde peau. Une peau que j’ai portée, aimée et respectée. Et que j’ai gardée et protégée avec moi. Avec toutes mes limites, mais aussi avec la passion qui m’a toujours accompagné. »
« Demain, une route se termine. Un livre se termine, que nous avons écrit ensemble. L’émotion est si grande. C’est trop. Un nouveau chemin commencera inévitablement. Un nouveau livre doit commencer. La Juventus restera au-dessus de n’importe quel joueur, toujours ! Et d’autres pages seront encore écrites. Des pages importantes de ce livre que je pense et imagine à l’infini. Parce que l’ADN de la Juve est unique et incomparable, irremplaçable et magnifique. »
« La Juve est une famille. Ma famille, et je n’arrêterai jamais de l’aimer, de la remercier et de l’appeler « chez moi » parce qu’elle m’a tant donné. Certainement beaucoup plus que je lui ai apporté. Un nouveau chemin va débuter. Un nouveau livre doit s’écrire. De mon côté, je vais apprendre à regarder l’avenir différemment. Mes nouveaux défis m’offriront la curiosité de ceux qui ne veulent pas cesser de se sentir impliqué. »
« Je suis arrivé au stade sur un vélo. J’étais si jeune, et demain je vais m’enfuir à pieds pour profiter de chaque instant, sentir l’effort de ce détachement. La joie de saluer et de savoir que je ne serai jamais loin de cet endroit que je vais appeler maison pour toujours ! Et pour saluer mes camarades et amis qui ne cesseront jamais de m’appeler frère jusqu’à la fin. »