Quel est le mal qui ronge systématiquement Arsenal lors de la phase décisive de la Ligue des champions ? Ces dernières années, les Gunners butent à chaque fois au stade des 8es de finale. Cette saison, c’est encore mal engagé pour se hisser dans le « grand huit » européen…
Les fans n’ont pas été trop surpris. Lorsque leur équipe préférée, autrement dit Arsenal, atteint les 8es de finale de la Ligue des champions, ils n’ont plus aucune certitude. Il faut dire qu’au cours des cinq dernières années, les Gunners n’ont pas réussi à franchir ce stade de la compétition. Qu’ils soient plutôt favoris (Milan AC et Monaco) ou outsiders (Bayern Munich et FC Barcelone), les locataires de l’Emirates Stadium ont souvent déçu tous les observateurs.
Mardi dernier, on pensait qu’Arsène Wenger avait enfin trouvé la bonne formule pour contrarier le champion d’Europe en titre, autrement dit le FC Barcelone. C’était sans compter sur un manque d’efficacité offensive (8 tirs dont 3 cadrés), malgré des contres parfois rondement menés, et sur Lionel Messi qui est sorti de sa boîte telle une puce (il n’a donc pas volé son surnom de « La Pulga »…). En seconde période, l’attaquant argentin a ouvert le score (71e minute, 0-1), grâce à un travail remarquable du trio magique Iniesta-Neymar-Suarez, avant d’assommer Arsenal en transformant un penalty (83e, 0-2).
Un énième Waterloo pour Arsenal ?
Après la rencontre, bon nombre de joueurs du club anglais étaient dépités voire même fatalistes. Plutôt que d’essayer de rebooster ses troupes, avant la seconde manche programmée au Camp Nou le 16 mars prochain (20h45), le manager Arsène Wenger a admis une chose évidente : ce sera difficile de torpiller les Blaugrana sur leurs terres et de valider un ticket pour les quarts de finale de la C1. Pour le Français, le Barça a tout simplement « 95% » de chances de se qualifier.
Souvent privés de ballons à l’Emirates Stadium (34,2% de possession de balle pour Arsenal contre 65,8% pour Barcelone), les Anglais auraient fait, selon Arsène Wenger, une bonne opération en « gardant un 0-0 » avant le deuxième acte en Catalogne. Mais malheureusement, « le manque de discipline » a joué un vilain tour aux Gunners qui vont sûrement quitter la compétition par la petite porte. A la clef, un nouveau « game over » sans doute difficile à avaler étant donné qu’il aurait un (mauvais) air de déjà vu…