Le directeur général de la LFP Didier Quillot a dévoilé les contours du prochain appel d’offres des droits TV de Ligue 1 pour la période 2020 – 2024.
La LFP va bientôt lancer son appel d’offres pour les droits TV de la Ligue 1 qui couvrira les saisons 2020 – 2021 à 2023 – 2024. Avec pour ambition évidemment, d’obtenir une dotation plus importante que la précédente (objectif officieux : atteindre le milliard d’euros par saison ce qui permettrait aux clubs de l’élite de gonfler de manière significative leur budget). Pour y parvenir, l’instance a prévu de bouleverser la programmation des matchs.
7 matchs sur 10 de Ligue 1 programmés le dimanche
Terminé le multiplex du samedi soir, place désormais à un étalement des rencontres sur les trois jours du week-end, avec également une modification des horaires. Le découpage sera le suivant : vendredi (1 match à 21 heures), samedi (1 match à 17 heures et 1 match à 21 heures), dimanche (1 match à 13 heures, 4 matchs à 15 heures, 1 match à 17 heures et 1 match à 21 heures). L’essentiel des rencontres se jouera donc dorénavant le dimanche.
Selon le directeur général de la LFP Didier Quillot, l’objectif est d’augmenter la fréquentation dans les stades en y attirant un public nouveau, plus familial, grâce à la programmation des matchs en journée. La rencontre du dimanche à 13 heures visant également à développer la visibilité de la Ligue 1 sur le marché asiatique. Quatre lots sont mis aux enchères.
Quatre lots aux enchères, avec possibilité de sous-licence
Le Lot 1 concerne le match phare du dimanche soir (actuellement détenu par Canal+), le Lot 2 inclut l’affiche du vendredi à 21 heures et celle du samedi à 17 heures. Le Lot 3 contient la rencontre du samedi à 21 heures et celle du dimanche à 17 heures. Enfin le Lot 4 regroupe le match du dimanche à 13 heures et ceux du dimanche à 15 heures.
A noter enfin, la LFP propose pour la première fois l’usage de sous-licence, permettant au détenteur des droits d’un ou plusieurs lots, de revendre tout ou partie de ses matchs à d’autres diffuseurs. Ceci afin d’offrir aux acteurs traditionnels une « flexibilité maximale. (…) Un acteur qui n’avait pas prévu de tout acheter peut décider de le faire car il sait qu’il pourra passer des accords de sous-licence sur tout ou partie des lots qu’il a acheté », a expliqué Didier Quillot. Ceci pourrait par exemple permettre de faire entrer des géants du numérique dans le jeu des retransmissions TV.