Alors que Lyon traverse une très mauvaise passe sur le plan des résultats, le président Jean-Michel Aulas défend son équipe et sa gestion.
Il y a encore six semaines, quand son équipe venait de battre le PSG (2-1) à domicile, l’OL recevait les louanges des observateurs, suite à sa première moitié de saison très convaincante, malgré la refonte profonde de son équipe type l’été dernier (départs d’Alexandre Lacazette, Corentin Tolisso, Maxime Gonalons…). Un mois et demi plus tard, les critiques pleuvent sur le club, les joueurs, l’entraîneur, qui restent sur une série catastrophique de 2 points pris sur 15 en championnat et une élimination en Coupe de France à Caen (1-0).
Aulas n’est pas alarmiste
« Mon jugement est bien moins négatif et alarmiste que celui des gens qui analysent match après match », a réagi Jean-Michel Aulas. On a parfois gagné comme contre Paris ou Monaco avec une marge faible alors que nous nous sommes procuré plus d’occasions contre Caen. J’ai vu plus de bonnes que de mauvaises choses. La différence était infime. D’accord, on aurait dû gagner mais quand il n’y a pas Fekir ni Mariano, c’est presque comme quand Paris joue sans Neymar ou Cavani », a-t-il plaidé auprès de L’Equipe.
Aulas compare sa gestion à celles de l’OM et du PSG
Le président lyonnais a aussi défendu le bilan de sa gestion financière, plus saine selon lui que celle de ses concurrents directs. « Je ne veux pas tenter de gagner pour mettre la clé sous la porte demain matin. Paris a été mis sous contrôle de l’UEFA, l’OM va l’être et Monaco l’a été. On bat des records d’audience avec notre stade, on forme des joueurs de grande qualité et si on n’est pas en Ligue des Champions, j’aurai la ressource. Que va faire l’OM avec 60 ou 70 millions de déficit ? », a-t-il lâché.