Alors que le statu quo devrait encore durer de longues semaines entre le PSG et Hatem Ben Arfa, Samir Nasri a du mal à comprendre.
Samir Nasri connaît parfaitement Hatem Ben Arfa pour faire partie de la même génération que lui, la fameuse génération 1987 qui contient également Karim Benzema ou Jérémy Ménez notamment. Forcément, l’actuel milieu de terrain d’Antalyaspor est sensible au sort réservé par le PSG à son ancien coéquipier en équipe de France. Pour lui, les Parisiens ont manqué de classe en refusant de résilier son contrat moyennant une indemnité de licenciement.
Pour Nasri, le PSG aurait dû payer
« Paris aurait pu faire un effort, lui donner la moitié de son année pour qu’il puisse partir et que tout le monde soit content. Il ne faut pas oublier non plus que l’année dernière, ça a été un caprice de la direction de le prendre donc il fallait faire un effort », a-t-il jugé au micro de Canal+. « Quand on est capable de payer 220 millions ou 180 millions pour un joueur, on peut donner la moitié d’une année à Hatem Ben Arfa. Ça ne leur coûte rien du tout », a-t-il insisté.
Pour autant, Samir Nasri n’aurait jamais pu faire comme Hatem Ben Arfa, à savoir se contenter de l’équipe réserve, après avoir déjà vécu une saison sur le banc. « Non, moi je ne comprends pas ça. Pour n’importe quel footballeur. En ayant fait une quasi-saison blanche au PSG, tu ajoutes une deuxième saison, les gens t’oublient forcément. Et tu n’auras plus les mêmes demandes », a-t-il considéré. « Donc quand tu es footballeur et que tu aimes ça, tu as besoin de jouer. Moi, je ne me contenterai jamais d’être sur un banc ou de jouer en réserve », a conclu l’ancien Marseillais.