Le président de l’OM Jacques-Henri Eyraud a définit une nouvelle orientation sportive et économique pour les années à venir.
Deux ans et demi après l’arrivée de Frank McCourt, de sa nouvelle équipe dirigeante composée de Jacques-Henri Eyraud, Andoni Zubizarreta et Rudi Garcia, et de leur Champions Project, l’Olympique de Marseille est en situation d’échec. Sportivement, l’objectif n’a pas été atteint et l’équipe ne jouera aucune coupe d’Europe la saison prochaine. Financièrement, les caisses sont vides. Emotionnellement, les supporters sont à bout de nerfs. L’histoire ne peut plus continuer comme cela, un nouveau plan doit être établi.
L’OM va désormais miser sur la jeunesse
Pour relancer le club, un changement de cap en matière de recrutement notamment, va être amorcé. Terminés les cibles trentenaires (Dimitri Payet, Steve Mandanda, Adil Rami, Kevin Strootman…) signés à grands frais et à gros salaires, place désormais à la jeunesse ! « On sait qu’il va falloir prendre une autre direction, tabler davantage sur des jeunes, ce qui a déjà été amorcé avec Caleta-Car, Radonjic ou le temps de jeu accordé à Kamara et Lopez », a annoncé Jacques-Henri Eyraud auprès de France Football.
« On a toujours prévu de tendre progressivement vers cela pour pérenniser économiquement le projet. Nous faisons un travail de fond considérable depuis presque trois ans sur la formation et nous commençons à en voir des résultats. Maintenant, nous savons aussi qu’à Marseille nous devons miser sur des joueurs de caractère qui ont envie de se battre pour le club. Ce sera dans le cahier des charges du recrutement », a ajouté le président marseillais.
Faire place aux jeunes est une nécessité sachant que les « vieux » ont échoué et ont vidé les caisses du club. L’OM n’a plus un sou et doit donc désormais miser sur sa formation, en espérant qu’elle sera rapidement à la hauteur. Et devra également trouver une solution pour faire partir quelques joueurs devenus trop encombrants économiquement parlants, afin d’alléger une masse salariale imposante et d’assainir des finances déficitaires de 80 millions d’euros.