Existe-t-il encore une chance de voir André Villas-Boas sur le banc de l’OM la saison prochaine ? Pour Raymond Domenech la situation est claire.
Le courant a du mal à passer entre Jacques-Henri Eyraud et André Villas-Boas. D’autant moins depuis que le directeur sportif Andoni Zubizarreta, à qui le Portugais avait lié son destin en janvier dernier, a quitté Marseille d’un « commun accord ». Alors qu’il lui reste un an de contrat, le club donne l’impression de vouloir conserver son entraîneur, en témoigne l’offre de prolongation qui lui a été transmise. Mais l’intéressé a refusé d’y répondre favorablement.
Un jeu de dupes entre Eyraud et Villas-Boas
Pour autant, AVB ne souhaiterait pas démissionner, rapporte L’Equipe qui précise que ce n’est pas tant pour lui-même, mais plutôt pour les six membres de son staff arrivés avec lui il y a un an, que le coach olympien souhaiterait obtenir des indemnités de départ. Autrement dit, ce dernier attendrait d’être licencié, tandis que Jacques-Henri Eyraud espère sa lettre de démission. Quel sera le dénouement ? Une chose est sûre pour le président de l’UNECATEF (syndicat des entraîneurs) Raymond Domenech : le divorce est consommé.
« Pour le moment, chacun joue sa carte en disant ‘on attend, ce n’est pas moi qui veux m’en aller, c’est lui’. C’est un marché de dupes. C’est pour ça que je ne le vois pas rester à Marseille, à moins que Jacques-Henri Eyraud ne s’en aille et que des moyens soient alloués autrement », a jugé l’ancien sélectionneur de l’équipe de France sur La chaîne L’Equipe. « Mais, dans ces conditions, comment Villas-Boas pourrait-il rester alors qu’il a dit qu’il partirait en cas de départ d’Andoni Zubizarreta ? Quel crédit il aura en restant dans ces conditions ? Pour moi, il ne restera pas », a-t-il insisté.
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