Le nouvel entraîneur de Manchester United, José Mourinho ne manque pas une occasion de rabaisser son ancien protégé du Real Madrid, Cristiano Ronaldo…
Cristiano Ronaldo est sur un nuage actuellement. En un peu plus d’un mois, la star portugaise a remporté la Ligue des Champions (sa deuxième en trois ans) avec le Real Madrid et l’Euro 2016 avec son équipe nationale. Son nom revient en boucle dès que le sujet du prochain Ballon d’Or est évoqué. Au vu de sa carrière magnifique et de ses récents succès, CR7 peut-il pour autant prétendre à figurer sur le podium des meilleurs footballeurs de tous les temps ?
Mourinho oublie Ronaldo
Tous les Portugais auraient sans doute répondu par l’affirmative. Tous, sauf un… José Mourinho. « À mes yeux, les trois meilleurs de l’histoire sont Messi, Pelé et Maradona », a-t-il lâché à Radio Atalaya. Une nouvelle fois, le nouvel entraîneur de Manchester United a oublié son ancien protégé au Real, avec qui les relations s’étaient dégradées lors de sa dernière année dans la capitale espagnole. Un double affront, puisqu’il a dans le même temps inclus son grand rival barcelonais Lionel Messi dans son trio de légende.
Cette sortie verbale n’a pas été du goût des supporters merengue qui ont aussitôt réagi via les réseaux sociaux en critiquant amèrement The Special One. Pas sûr non plus que cela plaise aux fans de Manchester United, où Cristiano Ronaldo a joué de 2003 à 2009 et où il est resté une idole.
Le talent de Ronaldo bridé par Mourinho
L’Argentin est-il vraiment meilleur que le Portugais ? Tous les avis sont dans la nature. Mais pour l’ancien sélectionneur de l’Albiceleste, César Luis Menotti, le talent déjà énorme de Cristiano Ronaldo a précisément été bridé par José Mourinho. « Si Cristiano était allé à Barcelone et Messi à Madrid, je ne sais pas si Messi aurait été celui qu’il est et si Cristiano n’aurait pas été bien meilleur que ce qu’il est. Messi a grandi dans un endroit où la balle est sacrée. L’autre a grandi avec Mourinho … Mais il est un putain de joueur qui marque 50 buts par saison », a-t-il jugé dans les colonnes du journal argentin La Nacion.