Après l’élimination subie à Rennes, le président de l’OM Jacques Henry Eyraud s’est ému de l’arbitrage de M. Hamel.
L’OM est tombé sur la pelouse de Rennes (2-2, 4 tab 3) mercredi soir en Coupe de la Ligue. Un match marqué par des buts de Kostas Mitroglou et Valère Germain côté marseillais, de Benjamin André et Wahbi Khazri côté breton, et surtout émaillé d’incidents arbitraux. Comme par exemple un but refusé à tort à l’attaquant grec olympien. Ou encore, à la 63e minute, un but accordé sans raison avant d’être retiré aux Rouge et Noir.
L’arbitre tente de se justifier
Alors que le ballon avait heurté la barre transversale avant de rebondir 50 centimètres devant la ligne, Johan Hamel avait validé le but à la stupeur générale avant de se raviser de longues secondes plus tard ! « On a fait notre réunion avec mes assistants, conformément au process. Je ne peux pas accorder un but si j’ai un doute. La distance entre le ballon et le but me semblait trop importante. Dans ces conditions, il était impossible d’accorder le but », a-t-il expliqué.
« Je suis resté sur ma première impression. Je n’ai pas accordé le but. C’était flagrant que le ballon n’était pas entré, c’est ce que j’ai dit à mes assistants. La réaction des joueurs aussi m’a mis la puce à l’oreille : ils n’ont pas réclamé de but », a ajouté l’arbitre après la rencontre, au micro de Canal+ Sport. Quoi qu’il en soit, sa prestation n’a pas plu, mais alors pas plu du tout au président de l’OM Jacques Henri Eyraud.
Eyraud demande les bandes sons
« Je vais enfreindre une règle de conduite que je m’étais appliquée : ne pas parler de l’arbitrage. Ce qui s’est passé ce soir mérite une introspection profonde des responsables de l’arbitrage français. D’abord sur le tir d’André, je vais demander que la direction de l’arbitrage partage les bandes sons du dialogue entre les arbitres pour comprendre comment ça a pu être validé », a-t-il menacé.