Dans le creux de la vague actuellement, le meneur de jeu de l’OM Dimitri Payet affirme être boosté quand les critiques fusent.
L’OM a misé très gros en janvier dernier pour rapatrier Dimitri Payet (29 millions d’euros, transfert le plus cher de l’ère Frank McCourt). Ses performances actuelles ne donnent pas vraiment raison à ses dirigeants qui espéraient faire de lui le meneur de jeu de l’équipe et le moteur de l’attaque. Avec 1 seul but et 6 passes décisives en 15 matchs toutes compétitions confondues cette saison, l’international français patauge.
Dimanche dernier à Montpellier (1-1), l’ancien Lillois et Stéphanois notamment, n’a remporté aucun de ses duels, un signe alarmiste quant à sa forme du moment. Malgré les critiques qui commencent à s’abattre sur lui, Dimitri Payet garde la tête haute et affirme n’être jamais aussi fort que dans l’adversité.
Payet aime « quand c’est le bordel »
« Est-ce surfait de dire que Marseille est un club complètement à part ? Non, ce n’est pas surfait. Il faut le vivre pour s’en rendre compte. En presque quatre ans que je suis ici, parce qu’il y a eu la coupure à West Ham, Marseille m’a marqué et j’ai sauté sur la première occasion pour pouvoir y revenir », a-t-il confié lors d’un entretien accordé au site de l’UEFA.
« Peut-être que je suis fou aussi, mais j’aime ça, j’aime quand c’est le bordel, j’aime quand il y a le feu à la maison, j’aime quand il faut jouer sous pression, quand on ne vous lâche pas, quand on vous critique. Ce n’est pas le plus facile que j’ai choisi, mais c’est ce que j’aime, parce que ça vous forge », a ajouté Dimitri Payet.