Les anciens présidents de l’OM sont souvent les plus sévères quand ils jugent l’équipe en place. En voici une nouvelle preuve.
Tombé de haut dimanche soir lors du match face au PSG (1-5) en championnat, Frank McCourt vient de comprendre que les anciens présidents de l’OM ne sont jamais bien loin et souvent les premiers à réagir le fouet à la main quand le club est dans la difficulté. Après Bernard Tapie qui a mis les joueurs (et implicitement Rudi Garcia) plus bas que terre lundi, au tour de Pape Diouf et Jean-Claude Dassier d’exprimer leurs ressentiments.
Le PSG a dégonflé le melon de l’OM
« Il ne fallait pas faire les malins. Les dirigeants auraient dû la jouer plus modeste », a jugé Jean-Claude Dassier dans les colonnes du journal Le Parisien. « Il ne faut pas que les Olympiens se voient plus beaux qu’ils ne le sont. Le mercato a été un peu hésitant. Il va falloir recruter cet été. C’est long ! Les choses ne se font pas en claquant des doigts. Il va falloir rebâtir. Ce n’est pas la peine de la ramener et de dire : c’est nous, on arrive. On n’est pas aux Etats-Unis », a asséné l’ex-président.
McCourt a racheté un objet désossé, sans queue ni tête
Un discours similaire à celui tenu par Pape Diouf qui pointe lui aussi l’excès de communication et le décalage avec la réalité. « Je plains les supporters, parce qu’on leur a fait croire, par précipitation ou défaut d’analyse, que leur équipe est de nouveau revenue au niveau du PSG. Ce n’est pas vrai », a-t-il constaté. « Je plains aussi les joueurs. Ils n’ont pas le niveau requis et on leur fait croire qu’ils peuvent disputer le leadership à Paris. »
« Je plains même McCourt, pour ne pas avoir eu le sens de discernement requis en achetant un objet désossé, quelque chose qui n’a ni queue, ni tête. L’humiliation de dimanche contre Paris était écrite dans les faits », a conclu Pape Diouf. Gageons que l’humiliation servira de leçon à la nouvelle direction marseillaise.