Rudi Garcia est sensé ramener l’OM au sommet. Mais pour le moment, son bilan est loin d’atteindre celui de son prédécesseur Franck Passi.
Rudi Garcia a la réputation fondée d’être un entraîneur qui fait bien jouer ses équipes, qui prône un football offensif et spectaculaire. Au vu de ses premiers résultats à la tête de l’Olympique de Marseille, la marge est immense avant de pouvoir prétendre atteindre cette exigence. En même temps, il est difficile il est vrai, de transformer une équipe limitée en un coup de baguette magique.
L’OM de Garcia, c’est 3 tirs cadrés en 3 matchs de Ligue 1 !
Quand bien même. Le bilan de ses trois premiers matchs de championnat est inquiétant. En cumulant les copies rendues face au PSG (0-0), Bordeaux (0-0), et vendredi soir à Montpellier (défaite 3-1) en ouverture de la 12e journée, l’OM a commis seulement 15 tirs au but mais surtout, n’en a cadré que 3 (1 contre Bordeaux et 2 contre Montpellier), pour 1 seul but et 2 points pris sur 9 au final. Quelle tristesse…
Pour comparaison, pour son dernier match (contre Metz) à la tête de l’équipe, Franck Passi avait vu les Olympiens tirer 16 fois, pour 6 cadrés. Et sur ses trois derniers matchs, 40 fois pour 13 cadrés, 4 buts marqués et 7 points pris sur 9… La comparaison ne plaide pas en faveur de Rudi Garcia qui a pris sur lui l’entière responsabilité de l’échec des Marseillais dans l’Hérault.
Garcia plaide coupable face à Montpellier
« On a mis un plan de jeu en place, mais il n’a tenu que cinq minutes (à cause de l’ouverture du score de Ryad Boudebouz). On avait une équipe trop légère sur le plan athlétique et on n’a pas pu profiter de la vitesse de nos attaquants. Au milieu, on a manqué d’impact et de positionnement juste, mais c’est ma faute car il y a des joueurs, comme Rémy Cabella qui n’avait pas encore joué dans ce rôle-là », a-t-il réagi après la défaite. Privé d’avant-centre de métier, l’entraîneur olympien avait opté pour un 4-3-3 au coup d’envoi avec Clinton Njie en pointe et Rémy Cabella dans l’entrejeu. Il entend désormais profiter de la trêve internationale pour trouver des solutions.