Le scandale intitulé « Panama Papers » prend une ampleur incroyable aux quatre coins du globe. Sur la scène footballistique, les noms de Lionel Messi et Michel Platini ont été cités dans cette affaire fiscale.
Une enquête de grande envergure. Ce lundi, les journalistes du quotidien Le Monde livrent les conclusions de plusieurs investigations menées avec « 106 autres rédactions dans 76 pays ». Ces dernières ont permis d’apprendre que plusieurs personnalités auraient profité éventuellement « de la finance offshore » et « des paradis fiscaux ». Pas moins de « 11,5 millions de fichiers », issus d’un cabinet panaméen nommé Mossack, ont été exploités pour arriver à ce résultat.
Plusieurs dizaines de politiques et hauts responsables publics sont ciblés par ces « Panama Papers ». Pour ce qui est du football, on retrouve au premier rang Lionel Messi, Michel Platini et même un membre de la Commission d’éthique de la FIFA (Juan Pedro Damiani). Déjà ciblé par une affaire fiscale en Espagne, avant d’être innocenté, l’attaquant du FC Barcelone aurait fondé, avec son père, une société offshore au Panama qui se nommerait : « Mega Star Enterprizes ».
Platini bloqué au même étage que Messi ?
Pour le moment, le géniteur de « La Pulga » n’a pas souhaité réagir à cette histoire qui remonterait au mois de juin 2013. Pour sa part, l’ex-candidat à la présidence de la FIFA, Michel Platini, aurait administré une société du même type, « Balney Entreprises Corp », à compter de décembre 2007. Les journalistes qui ont enquêté sur les « Panama Papers » se demandent pourquoi le Français a eu procuration sur cette entité. Deux des proches de Michel Platini, Jean-Christophe Alquier (communicant) et Thibaut D’Alès (avocat), sont intervenus pour mettre en avant le fait que leur client n’a pas franchi la ligne blanche il y a plus de huit ans.
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— Le Monde (@lemondefr) April 4, 2016