Cela fait déjà deux ans que Carlés Puyol a rangé définitivement les crampons au vestiaire. Néanmoins, l’ancien défenseur central polyvalent du FC Barcelone jouit toujours d’une belle cote de popularité en Espagne. Une phrase de sa part a mis le feu aux poudres de l’autre côté des Pyrénées et plus particulièrement en Catalogne dans le « camp » des indépendantistes.
Afin d’accroître la notoriété de la Chinese Super League, les dirigeants asiatiques actionnent régulièrement deux leviers qui donnent des résultats positifs. Comprenez qu’ils font le forcing afin de recruter le maximum de joueurs qui ont fait leurs preuves en Europe et en parallèle sur des campagnes publicitaires à l’échelle mondiale. Dans le cadre d »une de ces dernières, qui se nomme « Desports », Carlès Puyol a joué son rôle d’ambassadeur comme il se devait pour promouvoir la Chinese Super League.
Au travers d’une vidéo, on peut revoir les plus beaux moments qu’il a eu l’occasion de vivre lorsqu’il portait encore le maillot du FC Barcelone. Par ailleurs, l’homme âgé de 38 ans en a profité pour rappeler son palmarès exceptionnel tant avec les Blaugrana que la Roja (1 Mondial, 1 Euro, 3 Ligue des champions, 6 Championnats d’Espagne, 2 Coupes du Roi, 2 Mondiaux des clubs…). Jusque-là, Carlès Puyol n’avait pas franchi la ligne blanche. Mais c’était sans compter sur une simple phrase qui a fait couler beaucoup d’encre.
Puyol a sous-estimé l’impact de sa déclaration
A un moment donné, il a lâché : « Je suis Carlès Puyol et je suis Espagnol ». Il n’en fallait pas plus pour inciter les partisans de la Catalogne indépendante à le pointer du doigt par le biais des réseaux sociaux. Opposés à ceux qui défendent l’unité de l’Espagne, mais aussi le parcours remarquable de Carlès Puyol avec la Roja, ils se sont invectivés. Forcément, cette agitation a fini par arriver jusqu’aux oreilles de l’intéressé.
Carlès Puyol a été marqué par ce bras de fer auquel il ne s’attendait absolument pas (nous non plus d’ailleurs…). Il croyait que ce spot allait simplement être diffusé sur une ou des chaînes de télévision « en Chine ». A vrai dire, le natif de La Pobla de Segur a oublié qu’en 2016, les informations circulent à la vitesse de l’éclair. Pour quelqu’un de connu, il est quasiment impossible de faire une déclaration médiatique sans qu’elle soit relayée aux quatre coins de la planète en l’espace de quelques minutes.