Pour régler le conflit entre Neymar et Edinson Cavani, lié au fameux penalty lors du match PSG-OL (2-0, 6e journée de Ligue 1), Nasser Al-Khelaïfi a joué sur deux tableaux distincts.
Décidément, l’altercation entre Neymar et Edinson Cavani, pour savoir qui allait trier le penalty – d’ailleurs raté par « El Matador » – contre l’OL continue d’alimenter l’actualité. D’après le média espagnol El País, Nasser Al-Khelaïfi a essayé de prendre le taureau par le cornes. Le président du PSG ne voulait pas que cette histoire ait, au fil de la saison, des répercussions sur l’équipe parisienne que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des champions.
Le Qatarien a proposé carrément à Edinson Cavani de laisser Neymar tirer les penaltys. Pour tenter le goleador uruguayen, Nasser Al-Khelaïfi lui a même proposé « d’améliorer son contrat ». A la clef, une « prime » d’environ « 1 million d’euros » très alléchante sur le papier. Mais visiblement, cette proposition n’a pas emballé Edinson Cavani. Ce dernier a répondu « vivement » qu’il n’était « pas intéressé » par cet argent.
Cavani et Neymar ont fait la moue
A ses yeux, l’ancien joueur de Naples a prouvé qu’il était un leader offensif au PSG et qu’il méritait donc d’être traité avec « dignité ». Voyant cela, Nasser Al-Khelaïfi a tenté autre chose. Cette fois du côté de Neymar. Il a « envoyé des émissaires » pour « tester » la résistance de l’ex-star du FC Barcelone. Ces derniers ont tenté de convaincre « Ney » de ne pas être obnubilé par le fait de tirer en permanence les penaltys.
Tout en vantant ses qualités non-négligeables, ils lui ont suggéré « d’agir avec plus de « magnanimité » sur le terrain avec ses coéquipiers. Neymar n’a pas « compris » (surtout accepté…) cette « logique ». Le natif de Mogi das Cruzes veut avoir une ligne de statistiques comparable à celle de Lionel Messi ou encore Cristiano Ronaldo. Histoire de maximiser ses chances de remporter le plus vite possible un premier Ballon d’Or. Du coup, il n’est pas enclin à laisser Edinson Cavani, ou un autre joueur du PSG, tirer les penaltys.