Visé par la justice suisse dans une affaire de corruption, le président du PSG et de BIS Nasser Al-Khelaifi prépare sa défense depuis Doha au Qatar.
Pendant que son équipe est attendue à Dijon ce samedi (17 heures, 9e journée de Ligue 1), Nasser Al-Khelaifi s’est envolé pour Doha vendredi afin de préparer sa défense. Muet depuis l’annonce de l’affaire qui le vise directement, le président du PSG travaille avec l’avocat Me Francis Szpiner et le directeur de la communication du club de la capitale sur la meilleure réponse officielle à apporter.
Nasser n’avait pas de raison de corrompre Valcke
Un angle a peut-être été trouvé, si l’on se fie aux propos d’un proche du dirigeant qatarien. « Les droits télé en cause ne concernent que la zone Moyen-Orient/Maghreb, or dans ces pays-là, beIN Media n’a aucune concurrence. Pourquoi Nasser Al-Khelaïfi aurait-il voulu corrompre certains protagonistes alors qu’il n’avait pas de concurrent ? », a-t-il interrogé dans les colonnes du journal Le Parisien.
BIS n’a pas coopéré pleinement
Pour rappel, Nasser Al-Khelaifi est accusé par la justice suisse d’avoir corrompu l’ancien secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke en mettant à sa disposition une villa en Sardaigne d’une valeur de 7 millions d’euros, afin de faciliter l’obtention par beIN Sports des droits TV des Coupes du monde 2026 et 2030. Des perquisitions ont été menées dans les locaux de la chaîne de télévision qui affirme avoir « coopéré avec les autorités ».
Une version démentie par le Parquet National Financier. « Contrairement à ce qui a été affirmé par beIN Sports, la collaboration des équipes présentes sur place a été minimale. Ils se sont opposés au rapatriement des données informatiques hébergées sur des serveurs localisés à Doha (au Qatar) », rapporte le journal L’Equipe ce samedi. Ce qui « crée une réelle suspicion » envers le patron de BIS Nasser Al-Khelaifi, conclut le quotidien sportif.