Interrogé sur la désormais fameuse affaire du penalty, le capitaine du PSG Thiago Silva a alterné entre humour et grincement de dents.
Une semaine après l’embrouille entre Edinson Cavani et Neymar, difficile de savoir si les deux joueurs ont vraiment fait la paix et réglé le problème. Car à Montpellier (0-0) samedi lors de la 7e journée de Ligue 1, Neymar était absent sur blessure. Et même s’il avait été du déplacement, l’arbitre a choisi de ne pas envoyer le PSG sur le point de réparation malgré une faute sur l’Uruguayen dans la surface en seconde période.
Silva tirera le prochain penalty…
« C’est réglé mais aujourd’hui, il y avait penalty ou pas ? », a questionné Thiago Silva. Malheureusement, l’arbitre n’a pas sifflé. Pour moi, de 50 mètres derrière, c’était un penalty, c’était un tacle très fort du défenseur et quand un défenseur va au sol, c’est toujours dangereux et l’arbitre était à côté. C’est un peu à l’interprétation car Adrien (Rabiot) fait la même chose une minute après et il siffle faute », a regretté le capitaine parisien qui était prêt à s’occuper de la sentence.
« J’ai parlé avec Cavani et c’est moi qui vais tirer le prochain penalty », a-t-il plaisanté. « Non, c’est à l’entraîneur de répondre sur ce point-là. (…) Tout est arrangé. Ils ont parlé entre eux et avec le coach. Je peux vous dire qu’ils ont trouvé une solution et qu’il n’y aura pas de problème pour le prochain penalty », a-t-il poursuivi plus sérieusement, avant de déplorer la présence d’une taupe dans le vestiaire qui a révélé les détails de son intimité à la presse dimanche dernier.
Silva veut trouver la taupe
« C’est vrai qu’ici, c’est un peu plus difficile pour que ça reste entre nous. Chaque fois qu’il se passe quelque chose, tout sort dans la presse le jour suivant. Je ne sais pas ce qui se passe mais si on trouvait cette personne qui parle… Si on cherche la taupe ? Oui, c’est difficile pour nous », s’est plaint Thiago Silva. Pourtant en début de saison, Maxwell avait limité l’accès au vestiaire aux seuls joueurs et staff, excluant ainsi les proches, journalistes et autres personnes extérieures à l’équipe. Il faut croire que cela ne suffit pas pour assurer le secret du vestiaire.