Au PSG, il suffit d’une petite série de deux résultats décevants pour que le temps se gâte au-dessus du Parc des Princes. Le président Nasser Al-Khelaïfi a secoué le cocotier et cela n’a pas échappé au coach Unai Emery.
Sur le papier, on avait du mal à imaginer comment Montpellier allait pouvoir vaincre le PSG. Et pourtant, la formation héraultaise a réussi à le faire et avec la manière le 3 décembre dernier (3-0, 16e journée de Ligue 1). Forcément, Thiago Silva et consorts avaient pris un gros coup derrière la tête. Le match de Ligue des champions contre le Ludogorets Razgrad trois jours plus tard aurait dû permettre de relancer la machine parisienne. C’était sans compter sur des nouvelles errances individuelles et collectives qui ont donné lieu à un résultat nul face aux Bulgares (2- 2).
Résultat des courses, le PSG (3e de Ligue 1) compte quatre points de retard sur l’OGC Nice au classement du Championnat de France. Pour ce qui est de la C1, les Franciliens ont perdu la première place au profit d’Arsenal. Ils seront contraints de disputer leur 8e de finale retour à l’extérieur ce qui est tout sauf une bonne chose à ce stade en Coupe d’Europe. Forcément, ces derniers jours ont donné lieu à bon nombre de critiques adressées à Unai Emery et ses joueurs. De nouveau, on se demande si l’entraîneur espagnol est, ou non, l’homme de la situation au Paris Saint-Germain.
Emery convoqué par Al-Khelaïfi
Selon le site du journal Le Parisien, le président Nasser Al-Khelaïfi a « tenu à beaucoup échanger » avec l’ancien guide du FC Séville. Objectif : « cerner les causes d’une première partie de saison décevante » dans l’ensemble. L’histoire ne dit pas ce qu’ils se sont racontés en privé. Une chose est sûre, l’équipe du PSG n’a pas été flamboyante depuis le mois d’août. On a toujours du mal à identifier le style Unai Emery qui avait remporté trois fois de suite la Ligue Europa en Andalousie.
Ajoutez à cela qu’en coulisses, il y aurait « une forme de dépression » perceptible. « De nombreux salariés usés » auraient envie de quitter le navire parisien. Pour éviter de vivre une fin d’année en forme de crise, le PSG a tout intérêt à sortir le grand jeu contre Nice dimanche soir (17e journée). Un revers ou même un résultat nul, face aux Aiglons de Lucien Favre qui sont impressionnants en Ligue 1 (39 points pris sur 48 !), ne feraient qu’accroître la défiance des médias mais aussi des supporters.