Monaco va-t-il payer la multiplication des matchs ? Pour l’entraîneur du PSG Unai Emery, la fatigue n’est pas le critère principal.
Monaco va-t-il craquer physiquement, va-t-il payer sa présence sur tous les tableaux, va-t-il laisser filer des points en championnat à cause de l’énergie dépensée en Ligue des Champions, alors que de son côté le Paris Saint-Germain qui ne joue plus sur la scène européenne peut concentrer l’essentiel de ses forces sur ses derniers matchs de Ligue 1 ?
Si l’on compare ses résultats actuels avec ceux de l’automne, l’ASM continue de gagner. Mais les écarts se sont réduits. Terminés les 4-0, 5-0 ou 7-0, les coéquipiers de Radamel Falcao n’écrasent plus leurs rencontres. Pour l’entraîneur parisien Unai Emery, cela n’a rien à voir avec la fatigue, mais au fait qu’à l’approche de la ligne d’arrivé, chaque équipe se donne à 100%.
pour Emery, l’écart se réduit du fait de l’adversité
« Ils sont habitués à jouer beaucoup de matchs. Quand tu regardes Monaco – Dijon (2-1), quand tu vois les images de Nice (3-1 contre Nancy), les adversaires aussi jouent pour gagner. Quand les matchs sont difficiles, ce n’est pas lié à la fatigue de Monaco et Nice », a-t-il jugé.
« Les équipes sont habituées à jouer beaucoup de matchs. Quand des joueurs sont fatigués, ils peuvent faire tourner. Les trois équipes, Monaco, Nice et nous, sommes préparées pour disputer ces matchs et gagner, mais les adversaires aussi », a-t-il poursuivi. Le PSG devra donc aussi se méfier de son déplacement Metz mardi soir (match en retard de la 31e journée).