Nasser Al-Khelaifi n’a pas toujours pris les bonnes décisions depuis qu’il occupe la présidence du PSG. C’est un ex-ami qui le dit…
Doucement mais sûrement (à moins que Monaco daigne enfin laisser échapper des points en route en championnat), le PSG s’achemine vers sa plus mauvaise saison depuis 2012 en termes de résultats. La faute à qui ? Plutôt épargné par la critique depuis sa prise de fonction, Nasser Al-Khelaifi est-il en partie comptable de ce recul ?
Son ancien ami Thierry Morano-Foures estime que le président parisien n’a pas toujours fait les bons choix, en particulier dans la gestion de ses entraîneurs (en laissant partir Carlo Ancelotti puis en éjectant Laurent Blanc) mais aussi de Serge Aurier qui a bénéficié d’une clémence étonnante malgré ses multiples écarts de conduite.
Al-Khelaifi s’est planté pour Ancelotti, Blanc et Aurier
« Nasser a été choisi car il avait joué au tennis avec Cheikh Tamim, mais Ahmed Al-Sulaïti aurait fait un bien meilleur président », a lâché le Français qui fut son associé à la fin des années 90 et début des années 2000. « C’est un avis objectif et non partisan, car j’ai travaillé et été ami avec les deux. Ahmed n’aurait jamais perdu Ancelotti, n’aurait jamais licencié Laurent Blanc et surtout n’aurait jamais gardé Aurier », a-t-il estimé dans les colonnes de France Football.
Il faut le dire, l’histoire entre les deux hommes s’est terminée devant les tribunaux de Doha, Thierry Morano-Foures réclamant 25 millions de dollars au Qatari, qu’il n’a pas obtenus. « Depuis fin 2005, j’ai croisé Nasser deux fois. La première, c’était à Londres, à l’été 2009. Il est parti en courant. La deuxième, c’était dans Paris, l’année dernière. Il était dans sa voiture et quand il m’a vu, il a démarré en trombe. Je voudrais qu’il sache que tout cela est loin derrière moi et que je serai même heureux de déjeuner ou boire un café avec lui », a-t-il lancé.