Les Football Leaks refont parler d’eux ! Selon plusieurs médias européens, le PSG a réussi à passer, plus ou moins bien, à travers les gouttes du fair-play financier notamment au cours de l’année passée.
Depuis cinq-six ans, le Paris Saint-Germain est clairement dans le collimateur de l’UEFA à cause du fameux fair-play financier. Les Football Leaks assurent que les décideurs franciliens auraient négocié avec les divers décideurs de l’instance qui régit le foot européen. Histoire de ne pas être sanctionnés sur le plan sportif et à des degrés bien moindres au niveau financier. Au cours de l’année qui s’est écoulée, le feuilleton a continué d’être animé en coulisses. Le 1er septembre 2017, l’UEFA a ouvert une nouvelle enquête à l’encontre du PSG. Cette dernière découlait directement des plaintes de plusieurs dirigeants de clubs européens majeurs.
Ils s’interrogeaient au sujet des arrivées XXXL de Neymar (222 millions d’euros) et Kylian Mbappé (prêt d’un an avec une option d’achat obligatoire de 180 millions). Au cours des trois années qui précédaient ce mois de septembre 2017, le PSG a cumulé un déficit de 74 millions d’euros. Logiquement, la barre des 30 millions n’aurait pas dû être franchie. Résultat des courses, le président Nasser Al-Khelaïfi et consorts avaient dû promettre d’acter la vente de plusieurs joueurs avant le 30 juin 2018. En parallèle, ils croisaient les doigts afin que les montants de contrats de sponsoring ne soient pas décotés par l’UEFA.
Pastore et compagnie vendus, mais…
Le 28 avril 2018, les enquêteurs de l’ICFC (la chambre de jugement de l’Instance de contrôle financier des clubs) avaient rendu leur verdict. Au cours d’une audition, ils avaient pointé du doigt les dirigeants du PSG. Bilan : quatre contrats avec une valeur officielle de 183 millions d’euros étaient ramenés à… 104 millions. Un mois plus tard (mai 2018), le club français avait réagi et obtenu que l’affaire soit classée sans suite « pour des raisons politiques ». Au final, un accord à l’amiable était acté. Les gestionnaires du Paris Saint-Germain avaient dû dévaluer les contrats qatariens de 37% et en prime vendre des joueurs au cours du mercato estival 2018.
Ainsi Gonçalo Guedes (40 millions d’euros, Valence), Yuri Berchiche (24 millions, Athletic Bilbao), Javier Pastore (24,7 millions, AS Rome) ou encore Jonathan Ikoné (5 millions, Lille) avaient mis les voiles et rapporté de l’argent frais au PSG. Aujourd’hui, cette saga interminable du fair-play financier continue de faire des remous au PSG. La chambre de jugement de l’ICFC s’est saisi du cas parisien le 3 juillet… alors que la chambre d’instruction avait blanchi l’écurie trois semaines auparavant ! Le 25 septembre de cette année 2018, cette dernière a donc récupéré le dossier brûlant. Objectif : procéder à un examen plus approfondi… La suite au prochain épisode.