Le nouvel entraîneur du PSG Unai Emery est déjà sous le feu des critiques. Sa méthode a du mal à passer…
Unai Emery a débarqué au Paris Saint-Germain avec ses ambitions, avec une certaine idée du football, avec sa méthode également. Une méthode exigeante qui semble nécessiter beaucoup plus d’efforts de la part des joueurs, comparé à leurs habitudes prises avec Laurent Blanc. Pour le moment, la mayonnaise n’a pas encore pris, en témoignent les deux derniers résultats en championnat (défaite à Monaco et nul contre Saint-Etienne).
L’entraîneur basque va-t-il devoir s’adapter à son nouvel environnement ? Ou faut-il au contraire lui laisser du temps pour que ses principes soient assimilés et digérés par les coéquipiers de Marco Verratti ? Pour la légende parisienne Luis Fernandez, les joueurs doivent se faire violence.
Luis Fernandez a sa théorie
« Certains joueurs étaient peut-être dans un certain confort. On te demande de jouer à une touche là où tu en faisais trois. C’est comme si tu te levais tous les jours à 10 heures et qu’un jour on mettait le réveil à 6 heures. La question est : en ont-ils envie ? », a-t-il interrogé dans les colonnes de L’Equipe, avant de faire le parallèle avec Carlo Ancelotti, lui aussi critiqué en son temps.
« Ne faisons pas la même erreur. Il s’était fait crucifier pour sa 2e place. On a douté de ses qualités, il est parti et a gagné la Ligue des Champions avec le Real. Quand tu vas chercher Emery, c’est un choix. Tu ne gagnes pas trois Ligues Europa par hasard. Même si ça peut mettre six mois, il faut les lui donner. Les joueurs vont finir par trouver leur rythme de croisière, car avec des Cavani, Di Maria, Pastore, il y a tout ce qu’il faut », a estimé Luis Fernandez.
Les séances vidéo d’Emery ont du mal à passer
Obtenir l’adhésion du vestiaire à sa méthode sera l’un des plus grands défis d’Unai Emery. En particulier à ses séances vidéos. Téléfoot révèle ainsi ce dimanche, que l’ancien coach du FC Séville a imposé à son groupe un visionnage de plus d’une heure pour préparer le match de vendredi contre Saint-Etienne (1-1), qui aurait rendu fou les joueurs. « Mon ancien joueur Kolodziejczak m’en parlait souvent de ces séances vidéos. Après, il a gagné trois Ligue Europa comme ça. C’est bien que ça fonctionne », a confié l’ancien entraîneur niçois Claude Puel. Encore faudra-t-il faire passer la pilule auprès de ses nouveaux disciples.