Le président lyonnais Jean-Michel Aulas a remercié Nasser Al-Khelaifi d’avoir interdit une banderole des supporters du PSG à son encontre.
Pendant tout l’été, Jean-Michel Aulas n’a cessé de critiquer le PSG et son soutien étatique, jugeant que la concurrence était faussée du fait que le club de la capitale est financé directement par le Qatar. Agacé par son homologue lyonnais, Nasser Al-Khelaifi n’a jamais entretenu la polémique, préférant éluder le sujet à chaque fois qu’il a été interrogé.
Dimanche soir au Parc des Princes, les supporters ont voulu marquer le coup en répondant aux attaques du président de l’OL, assis dans la tribune à un siège du dirigeant parisien (Nicolas Sarkozy était placé entre les deux hommes). Une banderole avait été préparée, contenant le message « Aulas not welcome » (Aulas pas bienvenu). Rien d’insultant, mais Nasser Al-Khelaifi l’a faite interdire pour éviter d’attiser le feu.
Les louanges d’Aulas pour Al-Khelaifi
En conséquence, les Ultras ont décidé de faire une grève des chants pendant un quart d’heure au début de la rencontre entre les deux équipes (2-0 pour le PSG). Après la rencontre, Jean-Michel Aulas a remercié son homologue pour son intervention. « Bravo au PSG. J’ai longuement discuté avec Nasser avant le match, parce qu’on avait un certain nombre de choses à se dire. Il m’avait prévenu qu’il avait pris la décision de l’empêcher. C’est courageux », a-t-il réagi après le match.
« J’avais dit que Nasser était quelqu’un de courtois, d’intelligent et d’élégant, il est aussi courageux. Bravo au PSG d’avoir une très belle équipe, qui j’espère gagnera la Ligue des champions, et aussi des dirigeants qui savent assumer leurs responsabilités. C’est une très bonne nouvelle pour le dirigeant historique que je suis », a-t-il poursuivi. « J’essaie de faire en sorte que les gens qui investissent et qui souhaitent participer à la Champion’s League, qui est la seule compétition rémunératrice en matière de droits TV, puissent avoir une chance. On a discuté d’un certain nombre de solutions avec Nasser, j’en suis ravi », a ajouté Jean-Michel Aulas.